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Lignes de Front, de J-C.Klotz avec Jalil Lespert, J-F.Stévenin, sortie le 31.3.10

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LIGNES DE FRONT

De Jean-Christophe Klotz, sortie le 31 mars 2010.

Casting
Pitch

Bac FilmsAntoine Rives (Jalil Lespert), journaliste indépendant, tourne un reportage sur les rapatriés du Rwanda. Il rencontre alors Clément, étudiant rwandais d'origine hutue dont la fiancée tutsie, Alice, a disparu. Antoine le convainc de repartir avec lui au Rwanda à la recherche d'Alice, et de le laisser filmer son périple. Un "pacte" qui s'avère très vite intenable face au chaos dans lequel ils vont se trouver plongés. Une traversée de l'horreur dans laquelle Antoine perd ses illusions sur son métier de journaliste et se demande jusqu'à quel point il peut filmer et exposer la tragédie humaine au reste du monde.

A priori

Un sujet et un film ô combien nécessaires, afin de remettre les choses à leur place en ce qui concerne la condition de journaliste d’une part, et d’autre part dans cette nécessité de montrer une réalité certes reconstituée, mais sérieusement montrée à l’écran. Certainement pas un monstre d’interprétations, de montage et de BO, mais un film relativement rare pour ne pas être projeté et regardé.



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Manolete, de Menno Meyjes avec Adrien Brody et Penélope Cruz, sortie le 31.3.10

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MANOLETE

De Menno Meyjes, sortie le 31 mars 2010.

Casting
Pitch

Dans les années 40, en Espagne, Manuel Rodríguez Sánchez, dit " Manolete ", est le plus célèbre des matadors. Toujours sur les routes, il partage sa vie entre les arènes et les chambres d'hôtel solitaires. Malgré son immense célébrité, c'est un homme sobre et réservé. Lorsqu'il rencontre Lupe Sino, une femme sublime et mystérieuse, sa vie bascule. Lui qui n'a vécu jusque-là que pour monter toujours plus haut, va désormais entamer une autre quête. Voici la bouleversante histoire d'amour d'un homme qui flirte avec la mort et d'une femme qui aime la vie.

A priori

Deux acteurs de grand talent. Une valeur sûre. Mais Menno Meyies, bien que discrètement reconnu pour son Max, pond quelque chose frisant le manichéisme tenace, entre un amour et un métier, dont les deux éléments semblent comme complètement opposés l’un à l’autre d’entrée de jeu et durablement, sans surprises, sans évolutions scénaristiques véritablement romanesques. La durée aussi pose problème : 1h32. Avis très mitigé, bien que le parcours du grand "manolete" méritait un film ! Le plus judicieux aurait été pour Meyjes de nous raconter cette légende sous la forme d'une bio de 2 heures. Si tel qu'il est, ce film peut attirer les femmes comme les hommes, en définitive je doute que la cible majeure se déplace en salles, car ce sont les femmes qui sont davantage ciblées par ce scénario. Quoi qu'on dise sur la tauromachie, peu de femmes acceptent de se frotter à pareille histoire de film, et cette love-story ne devrait pas permettre de combler la violence atypique qui baigne ce film et rebutera le public féminin.



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Dragons, de Chris Sanders, Dean Deblois (Disney), sortie le 31.03.10

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DRAGONS

De Chris Sanders, Dean Deblois, sortie le 31 mars 2010.

Pitch

Paramount Pictures FranceL'histoire d'Harold, jeune Viking peu à son aise dans sa tribu où combattre les dragons est le sport national. Sa vie va être bouleversée par sa rencontre avec un dragon qui va peu à peu amener Harold et les siens à voir le monde d'un point de vue totalement différent.

A priori

 

Chris Sanders ça va. Monsieur a été le développeur visuel sur Bernard et Bianca au pays des kangourous puis storyboardeur de plusieurs séquence sur La Belle et la bête, puis chef décorateur sur Le Roi lion en 1994. Mais Dean Deblois pose problème. Encore une fois chez Disney, on ne bouleverse pas ses équipes. Deblois est en fait l’associé sur Mulan, de Chris Sanders. Mais Mulan n’est pas La Belle et la bête. Et ce duo est un peu tout le contraire du duo des deux pontes qui ont baigné la fin janvier, aux doux refrains de La Princesse et la Grenouille. Dragons risque bel et bien d’être un disney pauvre.

 



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Amen. (de Costa-Gavras avec Ulrich Mühe, Mathieu Kassovitz - 2001)

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Amen. est en quelque sorte la ‘‘libre’’ adaptation cinématographique du ‘‘dramatique jusqu’au bout des ongles’’ livre Le Vicaire, de Rolf Hochhuth, qui fit scandale lors de son adaptation théâtrale en 1963. Les temps ont changé certes, mais Costa-Gavras a provoqué scandale tout de même à la sortie d’Amen., notamment en associant le Vatican et le Nazisme autour du même thème : celui de l’Holocauste.


Pitch                        

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Kurt Gerstein, un officier SS allemand, épaulé par un jeune jésuite, Ricardo Fontana, tente d'informer le Pape Pie XII et les Alliés du génocide des Juifs organisé par les nazis dans les camps de concentration.


© Renn Productions - Mathieu Kassovitz. Pathé DistributionLe scandale commença avant même la sortie d’Amen. : le photographe italien Olivieiro Toscani, responsable entre autres des campagnes-choc pour Benetton, a conçu une affiche pour le moins amalgamant, notamment avec ces trois couleurs communes aux nazis et au Vatican.


Costa-Gavras adapte, et donc il a choisi librement l’angle de lecture qui lui sied. L’amalgame est en définitive réel, entre la fiction dramatique Le Vicaire et l’histoire vraie de Kurt Gerstein, ingénieur et médecin évangéliste s’étant opposé puis résolu à rejoindre le camp nazi, entre 1933 et 1941, année de début du plan SS d’élimination systématique des Juifs d’Europe. Seul ce personnage principal, Kurt Gerstein, interprété par Ulrich Tukur a réellement existé : celui qui ne cessa plus, dès sa prise de conscience, d'alerter les représentants des Eglises chrétiennes et des Alliés sur le génocide et tente de rencontrer le nonce du Pape. A la fin de la guerre, il est fait prisonnier par des Français à Rottweil où il rédige son Rapport Gerstein. Transféré à Paris, il est accusé de crimes contre l'Humanité. Il est retrouvé pendu dans sa cellule en juillet 1945.


© Renn Porductions - Mathieu Kassovitz et Ulrich Tukur. Pathé DistributionLe rôle campé par Mathieu Kassovitz est un simple entremetteur, issu du livre Le Vicaire, un père jésuite. Il permet en quelque sorte d’associer deux lectures de l’Holocauste et des implications et partis pris : la lecture nazie, la lecture vaticane. Entremêlant ainsi, si on l’associe à l’ingénieur Gerstein, les partis pris par les « forces et phénomènes » chrétien, nazi, mais aussi du point de vue de l’intérieur des exécutants nazis et de l’intérieur du Vatican autour du Pape Pie XIII. Ce qui laisse à la vue du spectateur un sentiment de trop-plein d’exagérations dramatiques, ainsi qu’une pauvreté artistique laissant une trop grande place aux bavardages.


© Renn Productions - Ulrich Tukur et Mathieu Kassovitz. Pathé DistributionLe réalisateur Costa-Gavras avait pourtant déjà abordé, en mieux, le thème des Nazis dans plusieurs de ses films : Section spéciale, Music Box, Un homme de trop. Dans ces derniers au moins, Costa-Gavras était parvenu à partiellement rendre la vue sur la version du terrain. Costa-Gavras a travaillé avec la crème des interprètes allemands : Ulrich Tukur et Ulrich Mühe interprètent respectivement Kurt Gerstein et le Docteur. Le grand intérêt du film réside là, Ulrich Mühe et son talent nous ont à ce titre quitté bien trop vite, lui qui interprétera quelques années après, le rôle de l’espion d’Allemagne de l’Est qui maniait l’écoutille téléphonique jusqu’à se rendre compte de l’abjection de sa mission et de la procuration intense vers laquelle sa vie le menait.



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Dead Zone (David Cronenberg -1983)

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Dead Zone (vost)
envoyé par LiloonandBruce. - Les dernières bandes annonces en ligne.

Un authentique film d’épouvante de luxe, où la frontière entre le bon et le mauvais personnage est ténue, où la limite entre le rationnel et l’irrationnel est en mouvement permanent. David Cronenberg trouvait son créneau, et s’ouvrait à Hollywood pour de bon…jusqu’à son crash de Cannes bien entendu.

 

Pitch           

 

Johnny Smith (Christopher Walken), jeune professeur dans une petite ville de province, est victime d'un accident de la route, peu de temps après avoir raccompagné sa fiancée, Sarah. Il ne revient à lui qu'au bout de cinq années de coma. Sarah est à présent mariée. Il s'aperçoit que passé, présent et futur se confondent dans son esprit. C'est ainsi qu'il réussit à sauver d'un incendie l'enfant de son infirmière et qu'il révèle à son médecin que sa mère, qu'il croyait morte en déportation, est en fait toujours vivante.

 

Christopher Walken. Carlotta FilmsThéorie ou non, cette histoire de léthargique qui s’éveille à un sens nouveau fout les chocottes autant qu’elle paraît déraisonnable : des visions sur les personnes qu’ils croisent ! David Cronenberg tape sur l’enclume du rationnel pour nous enivrer, spectateurs, d’un souffle fantastique insaisissable. Autant dire que malgré la lenteur espiègle, le film est prenant. Cronenberg joue sur un fil, une partition mêlant l’épouvante, le drame, le psychédélique. David Cronenberg signait là une œuvre phare, en parvenant à rendre rationnel l’irrationnel, et en suspendant ce rationnel à un seul et même homme, faible mais habité, auquel le spectateur doit s’identifier ou malheureusement passer à côté de l’ensemble du film.

 

Bien que sans bornes ni pontons d’amarrage, Dead Zone ne laisse personne sur le bord du chemin, bien que cette histoire morbide aura vite fait de contraindre bien des cinéphiles à ne point accrocher : problème de rythme, d’étincelles. Christopher Walken au milieu de gens bien qui ne le sont pas, ainsi qu’au-devant de gens mauvais qui ont gardé une âme bon enfant. Reste à ne point sombrer dans une folie dévastatrice, et sur ce plan-là, David Cronenberg répond encore présent. Peut-être son chef d’œuvre !

 

 

Dead Zone est l’œuvre qui l’a propulsé au-devant de la scène hollywoodienne. Son prochain échec, Crash en 1994, sera une piqûre de rappel : on ne joue pas avec les morts ni avec les sentiments… Chose comprise à travers A History of violence puis Les Promesses de l’ombre.



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Shutter Island (de Martin Scorsese avec L.Di Caprio et M.Ruffalo - mars2010)

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Paramount Pictures FranceUne île embrumée peuplée de renégats dont la société doit être écartée à tout prix. Leonardo Di Caprio en interprète convaincant, un Mark Ruffalo qui l’égale toute proportion gardée de l’apparition à l’écran, un Martin Scorsese à la réalisation ! Oui sauf que ce dernier ne convainc guère dans ce genre cinématographique.

 

Pitch                 

 

Pour un pareil film le mieux est de ne pas en dire trop, ce qui prive mon écriture de bien des champs de critiques possibles et imaginables. Restons-en aux faits. Leonardo Di Caprio sublime une œuvre dont le dénouement final a bien fait de tout dire. Sans quoi Scorsese aurait réalisé un non-film, ou plutôt aurait-il créé un divertissement juste moyen.

 

Leonardo DiCaprio et Martin Scorsese. Paramount Pictures FranceDeux lectures sont apposées sur ce long-métrage : celle d’une vision intérieure, celle d’une version extérieure respectivement contractée dans et sur un seul et même homme. Ces deux axes de lecture ne se rejoignent que dans le dénouement final, et d’ici là le spectateur assiste à un spectacle, certes bon, mais ressemblant à un film d’épouvante de luxe. Martin Scorsese aurait-il donc voulu réaliser un film d’épouvante ?! C’est  à croire…jusqu’à ce qu’il ressorte en toute fin, son film du guêpier de la série B.


Leonardo DiCaprio et Mark Ruffalo. Paramount Pictures FranceScorsese génère de par ses limites de réalisateur percées au grand jour par ce genre cinématographique, une belle série B, luxueuse. Il utilise à merveille sa complicité avec Di Caprio, mais ce n’est plus lui qui sublime ses acteurs, mais Di Caprio qui porte l’ensemble du film et de ses intérêts sur ses épaules d’acteur. Martin Scorsese démontre ses limites dans ce registre qu’il a tenté ici même.


Ben Kingsley, Leonardo DiCaprio, Mark Ruffalo et Max von Sydow. Paramount Pictures FranceIncapable de noyer l’une dans l’autre, ces deux lectures concomitantes et liées aux mêmes causes à effets, Scorsese propose un cinéma juste moyen pour ce registre. Agréable et percutant, son style de caméra enrobe d’entrée de jeu le spectateur. Mais dans le fonds, il signe le début de sa propre fin en tant que réalisateur. Shutter Island est un ensemble de visions, de voix entendus dans les têtes, qui tel un soufflet retombe lorsque tout est expliqué de manière totalement discursive. Soit deux types de films combinés en un seul. Le discours sauvant la méthode in extremis !


Mark Ruffalo et Leonardo DiCaprio. Paramount Pictures FranceUn délire de réalisateur. Shutter Island est un jouet que Scorsese aurait manipulé dans tous les sens sans en trouver la bonne utilisation…  Il lui a donc fallu tout dire à la fin pour sauver son film. Grosse déception que Shutter Island : car la version intérieure méritait tellement meilleur dénouement final. Scorsese a malheureusement choisi de faire ressortir le moins convaincant des deux axes de lecture. L’autre, beaucoup plus noir, aurait mérité meilleur traitement : le noyer davantage dans l’autre axe, lui donner en fin de film un sauf-conduit honorable par exemple.


Michelle Williams et Leonardo DiCaprio. Paramount Pictures FranceQuand un très grand cinéaste n’aurait jamais osé se coller à un tel projet de film hypnotique, Scorsese l’a malheureusement tenté, en affichant au grand jour ses lacunes. Terrible de constater par exemple, que Martin Scorsese a fait moins bien que le réalisateur débutant Ben Affleck (Gone Baby gone), lorsque celui-ci aussi avait adapté une nouvelle du grand Dennis Lehane ! Pourtant maître dans l'art d'adapter des scripts sur grand écran, Scorsese n'a pour tout dire pas même cru bon de choisir un point de vue spécifique. Dommage !

 



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Légion - l'Armée des anges, de Scott C. Stewart, sortie le 24.3.10

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LEGION- L’ARMEE DES ANGES

De Scott Charles Stewart, sortie le 24 mars 2010.

Casting
Pitch

Que se passe-t-il quand Dieu perd foi en l'humanité et envoie une légion d'anges pour exterminer la race humaine ? Un groupe de résistance se constitue en plein désert autour de l'archange Michael...

A priori

Un déluge de séquences visuelles dans ce choc des anges ! Idéal en salle obscure. Par contre un Scott Charles Stewart inconnu au bataillon et des acteurs de série US. Avis mitigé quant à la mise en valeur du scénario.



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Alice au pays des merveilles, de Tim Burton avec Johnny Depp, sortie le 24.3.10

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ALICE AU PAYS DES MERVEILLES

De Tim Burton, sortie le 24 mars 2010.

Casting
Pitch

Alice, désormais âgée de 19 ans, retourne dans le monde fantastique qu'elle a découvert quand elle était enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice s'embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin : mettre fin au règne de terreur de la Reine Rouge.

A priori

Au vu du résultat de Charlie et le chocolaterie, pourquoi pas. Du même acabit cependant. Avec toujours ce côté so Burton.

 



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L'Immortel, de Richard Berry avec Jean Reno, Kad Merad, Jean-Pierre Darroussin, sortie le 24.3.10

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L’IMMORTEL

De Richard Berry, sortie le 24 mars 2010.

Casting
Pitch

EuropaCorp DistributionCharly Matteï a tourné la page de son passé de hors la loi. Depuis trois ans, il mène une vie paisible et se consacre à sa femme et ses deux enfants. Pourtant, un matin d'hiver, il est laissé pour mort dans le parking du vieux port à Marseille avec 22 balles dans le corps. Contre toute attente, il ne va pas mourir... Cette histoire est inspirée de faits réels, mais où tout est inventé, au coeur du Milieu marseillais.

A priori

Richard Berry commence à avoir de la bouteille. L’Immortel est sans doute l’occasion pour lui de constater ses limites. La pléiade d’acteurs convaincants proposée, certifie un bon cinéma. Une histoire troublante, inspiré, sur ce, de faits réels. Un risque cependant d’en faire trop au plan émotion, voire de lenteurs. Mais la vie de Jacky Imbert dit « Le Mat » vaut sans doute cet écho cinématographique !



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Démineurs, de Kathryn Bigelow, sortie le 10.3.10

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DEMINEURS

De Kathryn Bigelow, sortie le 10 mars 2010.

Casting
Pitch

SNDBagdad. Le lieutenant James est à la tête de la meilleure unité de déminage de l'US Army. Leur mission : désamorcer des bombes dans des quartiers civils ou des théâtres de guerre, au péril de leur vie, alors que la situation locale est encore... explosive.

A priori

La réalité d’un groupe de démineurs en plein Bagdad, en pleine guerre d’Irak, …voilà un projet audacieux. A juste titre multi-récompensé aux Oscars si hollywoodiens d’habitude. Un coup de poker à 100 000 lieues du gros coup marketing du seul ennemi qu’a rencontré ce film dans la course aux statuettes : Avatar 3D, qui à côté devient dans le fonds, terriblement livide à côté. Démineurs avait failli être exclu des nominations aux Oscars par la faute du coup de gueule de son producteur français. Et finalement il ne s’était rien passé. C’est à croire deux choses : le film est de grande qualité ; d’une telle qualité que les jurés des Oscars avaient d’ores et déjà visionné ce film pour ne point oser de la radier de la compétition. Démineurs est donc LE film inévitable du mois de mars, pour plusieurs raisons évoquées plus haut ici même.



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