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Le Jeu de la dame (2020), épisode 2

Publié le par Frédéric Coulon

Pitch :

En pleine Guerre froide, le parcours de huit à vingt-deux ans d'une jeune orpheline prodige des échecs, Beth Harmon. Tout en luttant contre une addiction, elle va tout mettre en place pour devenir la plus grande joueuse d’échecs du monde.

Avis :

Championne du Kentucky !! Beth devient championne du Kentucky ! Au début de l'épisode c'est un peu longuet cette histoire de famille adoptive qui vient trouver Beth à l'orphelinat. Mais si Beth a affaire à un père adoptif absent, pour raisons professionnelles et de par sa froideur naturelle envers elle, Beth a une mère adoptive remarquable qui, suite au titre de championne du Kentucky obtenu, décide de financer un voyage à Cincinnati pour un championnat qui peut rapporter 500 dollars, contre les modestes 100 dollars du tournoi du Kentucky précédemment. Anya Taylor-Joy, actrice principale de la série, est parfaite en interprétation. Par contre sa dépendance à la gélule de tranquillisant pour se détendre en tournoi devrait lui jouer des tours un jour...

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Le Jeu de la dame (2020) - épisode 1

Publié le par Frédéric Coulon

Pitch :

En pleine Guerre froide, le parcours de huit à vingt-deux ans d'une jeune orpheline prodige des échecs, Beth Harmon. Tout en luttant contre une addiction, elle va tout mettre en place pour devenir la plus grande joueuse d’échecs du monde.

Avis :

Après un démarrage de l'épisode à l'âge adulte, en pleine compétition d'échecs, on retrouve la jeune Beth à ses 8 et 9 ans, battant à plates coutures le concierge de son orphelinat (elle perd ses parents d'un accident de voiture dans ce premier épisode de la série) puis l'élite du club d'échecs du lycée voisin. Jouant à tour de rôle une pièce, au fur et à mesure, face à plus d'une quinzaine de joueurs de ce lycée, elle les mettra tous échec et mat en une heure vingt minutes de jeu en simultané.

La jeune Beth est incarnée à la perfection. Belle interprétation de la jeune Isla Johnston ! Histoire basée sur un roman de Walter Stone Tevis (1928 - 1984), et réalisée à l'écran par le tandem Scott Franck et Allan Scott.

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The Dark Knight Rises (Christopher Nolan -2012)

Publié le par Frédéric Coulon

Pitch :

Il y a huit ans, Batman a disparu dans la nuit : lui qui était un héros est alors devenu un fugitif. S'accusant de la mort du procureur-adjoint Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié au nom de ce que le commissaire Gordon et lui-même considéraient être une noble cause. Et leurs actions conjointes se sont avérées efficaces pour un temps puisque la criminalité a été éradiquée à Gotham City grâce à l'arsenal de lois répressif initié par Dent.
Mais c'est un chat – aux intentions obscures – aussi rusé que voleur qui va tout bouleverser. À moins que ce ne soit l'arrivée à Gotham de Bane, terroriste masqué, qui compte bien arracher Bruce à l'exil qu'il s'est imposé. Pourtant, même si ce dernier est prêt à endosser de nouveau la cape et le casque du Chevalier Noir, Batman n'est peut-être plus de taille à affronter Bane…

Avis :

Sur le plan psychologique en-dessous de Batman Begins, premier volet de la trilogie Batman de Nolan, The Dark Knight Rises est un déluge d'effets spéciaux réussis et d'actions en veux-tu en voilà. On ne s'ennuie pas malgré les presque trois heures de long-métrage. Et il faut constater un casting trois étoiles dans lequel cependant Marion Cotillard peine à se hisser au niveau des autres stars : Christian Bale, Morgan Freeman, Michael Caine, Tom Hardy, Gary Oldman, Joseph Gordon-Levitt, Anne Hathaway.

On est loin de la magie insufflée à la saga Batman par Tim Burton, avec notamment un surf réalisé sur l'histoire immédiate du début des années 2010 (menaces terroristes, attentats à la bombe). Le Batman n'a plus d'obscur que son costume. Cette plongée dans un chaos paroxysmique est bien aidée par un Bane charismatique (Tom Hardy), qui souffre cependant niveau interprétation du port d'un masque qui lui cache le visage. Gary Oldman est lui en repos pendant ce film : touché par balles rapidement au début du long-métrage, il passera les trois quarts du temps dans un lit d'hôpital. Tandis que Morgan Freeman et Michael Caine feront quelques apparitions. La primeur est à accordée à Anne Hathaway, sublime en Catwoman.

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Les Heures sombres (Joe Wright - 2017)

Publié le par Frédéric Coulon

Pitch :

Homme politique brillant et plein d’esprit, Winston Churchill est un des piliers du Parlement du Royaume-Uni, mais à 65 ans déjà, il est un candidat improbable au poste de Premier Ministre. Il y est cependant nommé d’urgence le 10 mai 1940, après la démission de Neville Chamberlain, et dans un contexte européen dramatique marqué par les défaites successives des Alliés face aux troupes nazies et par l’armée britannique dans l’incapacité d’être évacuée de Dunkerque.
Alors que plane la menace d’une invasion du Royaume- Uni par Hitler et que 200 000 soldats britanniques sont piégés à Dunkerque, Churchill découvre que son propre parti complote contre lui et que même son roi, George VI, se montre fort sceptique quant à son aptitude à assurer la lourde tâche qui lui incombe. Churchill doit prendre une décision fatidique : négocier un traité de paix avec l’Allemagne nazie et épargner à ce terrible prix le peuple britannique ou mobiliser le pays et se battre envers et contre tout.
Avec le soutien de Clémentine, celle qu’il a épousée 31 ans auparavant, il se tourne vers le peuple britannique pour trouver la force de tenir et de se battre pour défendre les idéaux de son pays, sa liberté et son indépendance. Avec le pouvoir des mots comme ultime recours, et avec l’aide de son infatigable secrétaire, Winston Churchill doit composer et prononcer les discours qui rallieront son pays. Traversant, comme l’Europe entière, ses heures les plus sombres, il est en marche pour changer à jamais le cours de l’Histoire.

Avis :

Rentrer dans l'intimité du très grand Winston Churchill a été un régal. Sublimement interprétée par Gary Oldman, cette figure historique de la Seconde Guerre mondiale (il perdra les élections législatives britanniques dès 1945, clap de fin alors, mais il vivra jusqu'en 1965, mort à 91 ans, bel âge), est haute en couleurs. Whisky et cigares dès le levé ! Un sens de la répartie à toute épreuve ! Une ténacité autour de sa phrase prononcée devant le Parlement britannique : "du sang, du labeur, des larmes et de la sueur !". Dire non à Hitler et renoncer obstinément à tout pourparler de paix. Obtenir à la place la vigueur de tout un peuple uni derrière ce chef de file pour résister à une possible invasion nazie.

Là où le bât blesse pour le réalisateur Joe Wright, est d'avoir réalisé deux heures de long-métrage sur les débuts comme Premier Ministre de Churchill. Avec une heure de plus, soit trois heures de film, il aurait été possible de montrer aux spectateurs les tensions entre Churchill et Charles de Gaulle et il aurait été possible de montrer les actes de bravoure des Britanniques et Londoniens face aux bombardements aériens nazies, pendant ce qu'on a appelé la "Bataille d'Angleterre".

Joe Wright était parvenu cependant à insuffler un bon rythme à son long-métrage, alors pourquoi n'a-t-il pas allongé d'une heure ce biopic de Winston Churchill ? J'aurais voulu voir ces "heures sombres" à son paroxysme !! Le bombardement de Londres et la mise en place depuis Londres de la Résistance sur le terrain français. Voilà un programme qui aurait relevé encore plus ce film au demeurant réussi.

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Pentagon Papers (Steven Spielberg - 2017)

Publié le par Frédéric Coulon

Pitch :

Première femme directrice de la publication d’un grand journal américain, le Washington Post, Katharine Graham s'associe à son rédacteur en chef Ben Bradlee pour dévoiler un scandale d'État monumental et combler son retard par rapport au New York Times qui mène ses propres investigations. Ces révélations concernent les manœuvres de quatre présidents américains, sur une trentaine d'années, destinées à étouffer des affaires très sensibles… Au péril de leur carrière et de leur liberté, Katharine et Ben vont devoir surmonter tout ce qui les sépare pour révéler au grand jour des secrets longtemps enfouis…

Avis :

Deux superstars du cinéma réunies pour pas grand chose. Pour du bavardage essentiellement, avec mollesse d'un long-métrage qui devient enfin palpitant dans ses 20 dernières minutes. Prime à Meryl Streep, encore une fois radieuse et rendant une belle copie niveau interprétation d'une femme esseulée dans un milieu d'hommes. Pour un Steven Spielberg, tout paraît petit : scénario qui tire sur la corde pour une histoire vraie archi-connue et racontée par le passé sous la formule de documentaires, un manque de tension et de suspense

dans la manière avec laquelle Spielberg filme le semblant de torpeur dans laquelle plonge le journaliste incarné par Tom Hanks, au rôle effacé par rapport à la sublime interprétation effectuée par Meryl Streep (Meryl Streep qui sauve le film du banal). L'intrigue s'étire durant une heure 57 minutes pour raconter le triomphe final des libertés d'informer l'opinion publique de la presse face à l'omerta du renseignement et de l'intégrité du Président Nixon et de ses trois prédécesseurs durant une époque où la guerre du Viêt-nam faisait des milliers de morts côté GI's.

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Apocalypto (Mel Gibson - 2006)

Publié le par Frédéric Coulon

Pitch :

Dans les temps turbulents précédant la chute de la légendaire civilisation Maya. Jeune père porteur de grandes espérances, chef de son petit village, Patte de Jaguar vit une existence idyllique brusquement perturbée par une violente invasion. Capturé et emmené lors d'un périlleux voyage à travers la jungle pour être offert en sacrifice aux Dieux de la Cité Maya, il découvre un monde régi par la peur et l'oppression, dans lequel une fin déchirante l'attend inéluctablement. Poussé par l'amour qu'il porte à sa femme, à sa famille et à son peuple, il devra affronter ses plus grandes peurs en une tentative désespérée pour retourner chez lui et tenter de sauver ce qui lui tient le plus à coeur.

Avis :

Le débarquement des hommes blancs n'arrivent qu'à la toute fin des deux heures 16 minutes de film. Dommage ! L'intérêt pour Mel  Gibson de livrer une grande histoire dans la grande aurait été salutaire pour son long-métrage ultra-violent, dont la violence est gratuitement délivrée. Cette histoire de mano à mano entre un chef de tribu esclavagiste et un jeune père de famille Maya chasseur vire à la petite histoire au sein de la Grande Histoire qu'aurait pu être affichée différemment : montrer cette décadence de la civilisation Maya à l'aune du débarquement des Blancs, telle une confrontation inégale entre des Blancs armés de fusils, et des Mayas équipés de sarbacane, arcs et autres javelots.

Au lieu d'une grande histoire épique, Mel Gibson réduit le champ de ses perspectives à une lutte pour la survie d'un jeune chasseur Maya, capturé d'entrée de film par une escouade esclavagiste Maya. Certaines scènes et séquences sont ultra-gores. Ce qui dénote ce film encore plus. A filer parfois la nausée. On revoit là le Mel Gibson de La Passion du Christ, mettant en scène la violence à son paroxysme. Je préfère vous proposer bientôt Tu ne tueras point, toujours de Mel Gibson, pour relever le tableau.

En revanche il faut bien admettre qu'en matière de décors, costumes et maquillages ce long-métrage est grandiose.

Et j'attends toujours la réouverture des cinémas pour vous proposer des critiques de nouveaux films récents. En attendant, tout un programme s'annonce cette semaine qui vient, avec un film critiqué par jour, depuis Netflix.

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