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B.R.I. (épisodes 5 et 6) - mai 2023

Publié le par Frédéric Coulon

Pitch :

Après l'échec de l'opération, Saïd est rétrogradé et Patrick reprend la tête du groupe. Éric Perez est persuadé que le gang des El Hassani est responsable de l'attaque contre son fils. Il prépare sa revanche. De leurs côtés, Saïd et Julien localisent la planque de l'indic de Julien, responsable de l'échec de l'opération, la BRI intervient et appréhende ses complices mais ce dernier demeure introuvable. L'équipe célèbre le relatif succès de l'opération de la veille. Saïd confie à son équipe qu'il a passé un deal avec les El Hassani pour qu'ils l'aident dans son enquête sur la fusillade. Alors que Saïd reprend la tête du groupe, le clan Perez perd l'un de ses membres...

Avis :

Le script prend de l'ampleur : Patrick, à nouveau en service, reprend les bonnes vieilles méthodes pour avancer l'enquête : fréquenter les voyous, alors qu'une guerre des gangs est en cours, de plus en plus à feu nourri. Saïd lui, entre dans l'antre des grands bandits à son tour. Pour avancer. Saïd d'un côté, Patrick de l'autre. Les deux avancent de leur côté et se téléscopent fatalement. C'est là que la série prend un bon régime de croisière je trouve ! Depuis Braquo, Engrenages, 36 quai des Orfèvres, tout est du déjà vu, mais cela fait plaisir à suivre, et à revoir, dans cet univers rajeuni, dynamique des jeunes loups de la brigade, que Saïd domine après les dernières interventions réussies... Quitte à ce que Patrick, dont l'aura était grande, tombe de son piédestal... Pas facilité qu'il est, par un souci familial majeur : son fils... Saïd met à mal, sur l'échiquier de Patrick, les pions Pérez, tout en faisant avancer les pions El Hassani... A ce petit jeu-là, où Saïd défriche les bonnes terres fertiles de Patrick, riches en indics, les ultimes épisodes à venir, de cette saison une, s'annoncent diablement palpitants...

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B.R.I. (épisodes 3 et 4)

Publié le par Frédéric Coulon

Pitch :

Grâce aux services de renseignements, la BRI obtient le nom du deuxième tireur. Éric Perez, l'indic de Patrick, assure à Saïd connaître les commanditaires de la fusillade. Alors que Saïd et Julien suivent un suspect, ils tombent sur Socrate faisant cavalier seul. Socrate avoue à son équipe qu'il a en réalité été recruté pour enquêter sur des agents haut-placés des stups, suspectés de corruption. De son côté, le fils aîné d'Éric Perez réchappe à une tentative d'assassinat. Par ailleurs, rencardée par un indic de Julien, l'équipe se prépare à intervenir sur le braquage d'une bijouterie. Saïd doit à tout prix mener son opération à bien...

Avis :

Cela poursuit son petit bonhomme de chemin, de manière réussie, concernant les scènes d'action. Ces épisodes 3 et 4  gardent du jus ! A propos des interprètes, chacun chacune voit son étoffe se renforcer face caméra, prenant de l'épaisseur scénaristique, et formant une équipe qui se complémente bien, chacun chacune se révèle être bien dans son rôle. Malgré la surprise Socrate... Ou encore la naïveté de Julien... Il faut bien faire ses débuts, ses preuves, dans ces épisodes 3 et 4 où les enquêtes filent un mauvais coton... Saïd, chef de la brigade de recherche et d'intervention, a du flair, mais se fie trop à ses jeunes loups, manquant lui-même un peu trop d'aller lui-même davantage sur le terrain. Un surcroît de confiance envers les membres de sa jeune équipe, qui lui coûte gros : Patrick le vétéran, le briscard revient au mastic. Lui reprend son poste. Emmanuelle Devos l'a décidé. A noter qu'Emmanuelle Devos, bien qu'apparaissant peu à l'écran, reste un petit joyau d'interprétation. Forcément, grande actrice. Quant à Vincent Elbaz, on s'adapte comme on peut à son phrasé, son élocution, son accent, il prend de l'épaisseur bien que peu vu finalement, peu apparu. Allez, je poursuivrai aujourd'hui, sur les épisodes 5 et 6 et reviendrai vers vous.

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B.R.I. , épisodes 1 et 2, (24 avril 2023)

Publié le par Frédéric Coulon

Pitch :

A la Brigade de recherche et d'interventions de Versailles, l'heure est au recrutement, pour reconstituer une unité devant flirter absolument avec les horaires des voyous qu'elle traquera... Cependant le nouveau chef d'unité, Saïd, se rend compte que de vilaines tâches sont à faire effectuer lorsqu'elles celles-ci touchent la corde sensible même de certains des flics qui composent son équipe..., et surtout lorsqu'il se rend compte de toute la poussière laissée sous le tapis par Patrick, l'ancien chef de l'unité parti en retraite et dont il doit assumer le remplacement...

Avis :

Certains talents émergent au casting, dans leurs interprétations les jeunes Ophélie Bau et Théo Christine font mouche... A contrario, un acteur déjà bien connu du grand public, Vincent Elbaz est "inversement proportionnel" : c'est-à-dire qu'il surjoue jusqu'à devenir incompréhensible, inaudible. Du point de vue du scénario c'est assez bien ficelé compte-tenu de l'ambivalence bien affichée chez ces jeunes flics, entre dureté du métier, la fatigue et l'usure ; et leur dynamisme intéressant face caméra dans maintes incartades verbales entre eux et dans plusieurs scènes d'action. Côté action pure, on repassera bien loin derrière Braquo. Côté suspense on repassera bien loin derrière 36, quai des Orfèvres. Soit là, les univers cinématographiques qui avaient tenté de retranscrire le difficile travail au quotidien, de jour comme de nuit à l'heure où les voyous sont de sortie, des hommes et femmes des BRI, BRB... Ici c'est focus sur la B.R.I., avec une Emmanuelle Devos peu présente face caméra, malgré que le peu affiché reste convaincant, voire surprenant concernant cette actrice qui voit là un rôle de responsable en chef de tout ce qui se tisse au sein de cette cellule de la BRI chargée, on le rappelle, chaque jour d'identifier et débusquer avant passages à l'acte, ou en flagrant délit, les acteurs tapis dans l'ombre du grand banditisme, du terrorisme.

La série devrait logiquement s'essouffler sur un point : le coeur de l'action. Filmer une simulation de libération de prise d'otage en hors d'oeuvre fade, puis enfin après un long temps proposer une fusillade et course-poursuite en pleine rue avec des prises de vue sans caméras énergiques mais toujours demeurant dans son froid réalisme très posé, dommage. La série devrait logiquement s'essouffler car certains fils rouges et coeurs de la future intrigue, deviennent trop visibles : en résumé on pense déjà connaître la suite... Il reste six épisodes, qui, cependant, peuvent valoir le coup d'être regardés et suivis, pour cet ensemble de jeunesse et fougue, du casting. Malgré il est vrai un manque de charisme chez bien des acteurs. Le charisme qu'ils ont pour la plupart à peine, ce sont les situations tendues dans lesquelles leurs rôles s'enfoncent, qui les créent artificiellement. Il n'y a pas de réussite pleine dans ce petit monde de rôles affichés dans B.R.I., seul le scénario les tient à bout de bras dans une certaine stature à l'écran, hormis Ophélie Bau, et Théo Christine, qui ont quelque chose qui semble dépasser leur rôle, une sorte de petite incarnation assez juste de leurs personnages, jusque dans leurs regards, leurs intonations de voix, leurs gestuelles...

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House of the Dragons, épisodes 5 et 6

Publié le par Frédéric Coulon

Pitch épisode 5 :

 

L’amitié et la rivalité de Rhaenyra et d’Alicent sont au cœur de l’intrigue et les deux femmes se retrouvent dans des camps opposés.

Pitch épisode 6 :

Un bond de dix ans dans le futur et un changement de casting chez ses deux héroïnes, Rhaenyra et Alicent, désormais interprétées par Emma d’Arcy et Olivia Cooke. Comme sa mère une dizaine d’années plus tôt, Rhaenyra se retrouve en plein travail. À la différence de celle-ci, elle parviendra à survivre à cet accouchement, tout comme sa progéniture. S’en suit alors une longue déambulation à travers le château, pour montrer le nouveau-né à la Reine.

Avis :

Cela commence à s'essouffler, surtout dès l'épisode 6 où l'on fait un bond de dix ans en avant... Bavardages relativement inutiles en série dans l'épisode 6... Nouveau casting : adieu Rhaenyra jeune et étincelante dans ses interprétations, place à Emma d'Arcy, qui ouvre l'épisode par une séquence d'accouchement et de bravoure, suite à cet accouchement, puisqu'elle s'en va elle-même présenter l'héritier à la Reine Alicent, elle-même remplacée au casting, par Olivia Cooke. Je vais me pencher sur l'épisode 7 désormais... A bientôt.

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House of the Dragons, épisode 4 (12 septembre 2022)

Publié le par Frédéric Coulon

Pitch :

Le retour glorieux de Daemon Targaryen à Port-Réal, en vainqueur de la guerre contre la Triarchie dans la région du détroit. Mais aussi des divergences grandissantes entre la rebelle et romantique Rhaenyra et son ancienne confidente Alicent, prisonnière de ses devoirs de reine.

 

 

Avis :

Rhaenyra et Alicent dominent amplement les débats dans cet épisode.

Quel épisode ! Symbole de l'intrigue maîtresse en place : la chute de la Maison Targaryen ! Tandis que Rhaenyra et Daemon commettent un inceste, on suit la très posée Alicent, qui met au monde un petit homme... La question de l'héritage pour Rhaenyra, les questions de devoir conjugal pour Alicent, ...les deux femmes déchantent. Véritables matrices de la série, ces deux destinées de femmes s'opposent du tout au tout dans les choix de vie qu'elles se voient imposer (par la tentation côté Rhaenyra, par devoir côté Alicent).

Un véritable dévoiement en règle au sein de la Maison Targaryen, quand on sait l'état de faiblesse de Viserys Ier face aux enjeux autour de son trône. Alors donc ? Ces puissants d'alors, de jadis, s'affaiblissent et montrent une riche copie pour faire le buzz à travers ce prequel de Game of Thrones, prequel qui décidément est centré sur quelques personnages qui petit à petit prennent des couleurs à travers leurs facéties et leurs espoirs déçus, et qui surtout commencent à remplacer le casting d'acteurs et actrices choral (multiple) de Game of Thrones, série première née... En tant qu'introduction à Game of Thrones, House of the Dragons se comporte admirablement bien !

L'inceste c'est pas....bien du tout...

Cela dit en passant : après un épisode 2 démontrant le bon retour des effets visuels, puis un épisode 3 démontrant le bon retour des mises en scène de bataille, voici un épisode 4 qui montre un retour du sexe ! Sacré George RR Martin ! Les lecteurs de Feu et Sang de George R.R. Martin savent que les pages du livre regorgent de rumeurs salaces sur les exploits sexuels de l’adolescente Rhaenyra. Qui prendra le dessus, sur le plan moral, entre Rhaenyra et Alicent ? En tout cas si tout les oppose, elles parviennent à se confier l'une envers l'autre, l'une avec malice et masquant des secrets, l'autre plus haute en moralité, mais y allant bizarrement "cash" dans sa prose.

Après avoir été tentée par Daemon, Rhaenyra provoque son garde personnel

La première c'est Rhaenyra. La seconde c'est ...Alicent. Clap de fin de l'épisode sur le fameux acier valyrien...et cette dague prophétique et mythique que Viserys Ier montre à sa fille Rhaenyra pour mieux la soudoyer ensuite : allez petite... fais les bons choix, n'écoute pas ton père pour ton choix d'épousaille !

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House of the Dragons, épisode 3 (5 septembre 2022)

Publié le par Frédéric Coulon

Pitch :

Après la fin de la chasse, Otto Hightower a une longue conversation avec sa fille. Il souhaite que celle-ci convainque le roi de nommer Aegon héritier au trône. Selon lui, cette décision serait dans l'ordre des choses, maintiendrait la paix dans le royaume et assurerait à sa famille une certaine tranquillité.

Avis :

Le Prince Gaveur de Crabes

L'épisode 3 de House of the Dragon se concentre beaucoup sur le mal-être du roi Viserys Ier, lequel boit, en est malade, et doit voir se succéder devant lui des propositions qu'il trouve toutes plus farfelues les unes que les autres concernant sa succession future. Quant à Rhaenyra, elle déchante puis obtient une discussion ferme avec Viserys Ier, à propos de son rôle véritable. Quant à Daemon, il clôt dans une bataille périlleuse et héroïque, cet épisode, face aux troupes du prince "Gaveur de Crabes". Ce qui me fait dire que si nous avions obtenu la garantie d'un savoir-faire maintenu dans les effets visuels dans l'épisode 2, cet épisode 3 confirme à son tour la continuité vis-à-vis de la série phénomène Game of Thrones dans la mise en scène épique des batailles.

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House of the Dragons, épisode 2 (août 2022)

Publié le par Frédéric Coulon

Pitch :

Otto Hightower et un détachement de soldats se rendent instamment à Peyredragon pour ordonner à Daemon de rendre l'œuf, Peyredragon et d'abandonner l'idée même de se marier à Mysaria. Daemon Targaryen semble vouloir en venir aux armes jusqu'à l'arrivée surprise de Rhaenyra sur son dragon.

Avis :

Une jolie démonstration d'un savoir-faire qui perdure au-delà de Game of Thrones : les effets visuels ! Garantie d'un futur grand spectacle qui persiste, dans ce prequel. Quant à la jeune Rhaenyra, elle démontre une fois encore son fort caractère ! La famille Targaryen bien connue pour son intrépidité, cette jeune actrice talentueuse incarnant la princesse Rhaenyra, et pour couronner le tout une série de soucis qui se posent au devant de cette dernière, la brisant jusque dans son âme et dans sa droiture, ..., non vraiment, ce véritable scandale créé par le Roi Viserys Ier clôt avec panache cet épisode.

Quant à Daemon Targaryen, il glisse bien évidemment vers ce fameux rôle d'aspirant Roi-Guerrier, qui multiplierait volontiers des missions salutaires afin de devenir le champion de la...paix artificiellement retrouvée... Par son arbitrage et ses interventions militaires, saura-t-il se faire la place la plus haute dans l'estime des sujets et des seigneurs locaux de Westeros ?

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House of the Dragons, épisode 1 (21 août 2022)

Publié le par Frédéric Coulon

La Maison royale qui était à l'état de mythe, de nostalgie d'un temps lointain brillant, mais aussi de farouche volonté de reconquête du trône de fer en la personne de Daenerys, c'est-à-dire la Maison Targaryen, reste le choix idéal de ce prequel de Game of Thrones ! La maison des "Dragons" représente en effet un passé flamboyant précédant l'époque déjà narrée, de la série "phénomène mondial" Game of Thrones ! L'intrigue précède de deux siècles l'intrigue de Game of Thrones. Le Val, Port-Réal, etc, ne sont en effet que des maisons vassales et ayant prêté fidélité à la Maison Targaryen, bien établie sur le trône de fer, en ce prequel à la logique effroyable. Si effroyable qu'un peu plus de 170 ans avant le Roi-fou, les membres de la famille Targaryen sont déjà emprunts de "folie". La folie du pouvoir et de la puissance, incarnée par des membres de cette famille qui sont tous plus ambitieux les uns (es) que les autres, cette puissance incarnée, personnifiée par deux rôles-titres et par un bataillon de 10 dragons dressés et redoutés de tout le continent.

Ces deux rôles-titres sont inégaux en matière de charisme, d'interprétation et dans leurs postures, attitudes et émotions qui s'affichent : tandis que le roi Viserys, Seigneur des Sept couronnes, est sans charisme (l'acteur Paddy Considine), la petite Rhaenyra, a sans doute dû pulvériser ses concurrentes lors du vaste casting du rôle-titre de la première héritière (première femme) du trône de fer, tant elle crève l'écran ! Décidément, on prend les mêmes ficelles que lors de Game of Thrones : il y a du Daenerys et de la profondeur de personnage également, dans cette petite, dans cet épisode 1. Côté Viserys, qui règne depuis Westeros, c'est bien plat mais c'est aussi son rôle qui veut cela, tellement il a d'espoirs désespérés de maintenir la paix face au très bon Matt Smith, qui incarne en l'occurrence son propre frère dans cette série, Daemon Targaryen, et qui est plus qu'avide de pouvoir, cruel et fou à la fois, tout cela incarné avec force tout du long de l'épisode premier.

Mais globalement, bien d'autres personnages manquent de hauteur : ce qui fait que ce prequel de Game of Thrones, bien que reprenant des qualités de la série Game of Thrones, comme les qualités de photographie, de mise en scène, d'effets visuels, d'ambiance médiévale avec des décors parfaitement maîtrisés, va devoir s'arc-bouter et ne jurer que par ces deux personnages charismatiques de Rhaenyra et Daemon Targaryen, pour faire oublier la galerie de personnages hauts en couleur de Game of Thrones ? Opération qui sera bien difficile à réaliser...mais House of the Dragons devrait amplement soulager les fans directs de Game of Thrones ! Pour les autres, les "moins" fans, il faut se dire que House of the Dragons demeure un spectacle tout proche scénaristiquement de ce qui se faisait de mieux en matière d'intrigues dans Game of Thrones, et c'était obligé puisque l'intrigue se base sur le livre Fire & Blood de George R.R. Martin (et oui, ce même barbu, auteur de Game of Thrones).

Ce prequel peut tout-à-fait plaire à un public de masse... Public de masse parmi lequel les nostalgiques d'heroic-fantasy déçus, voire archi-déçus actuellement par Le Seigneur des Anneaux : les Anneaux de Pouvoir..., surtout si on recherche non pas des vides d'interprétation et de prestations d'acteurs (ices) mais quelques bons personnages tout en hauteur, et bien incarnés, qui nous tenteront de suivre et suivre encore le déroulement de ce prequel...

 

PITCH :

L'histoire de la famille Targaryen, près de 200 ans avant les événements de "Game Of Thrones". Alors que le Roi Viserys règne sur Westeros, la question de sa succession inquiète. Sans progéniture mâle, qui prendra sa suite ? Avec pas moins de 10 dragons adultes sous leur contrôle, les Targaryen dominent le Royaume des Sept Couronnes depuis fort longtemps. La seule puissance capable de les renverser est la Maison Targaryen elle-même. Les tensions, trahisons et jalousies qui secouent le clan en interne leur seront-elles fatales ?

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Les Papillons Noirs (2022)

Publié le par Frédéric Coulon

Pitch :

 Adrien (Nicolas Duvauchelle), auteur tourmenté d’un premier roman à succès, peine à accoucher du deuxième. En attendant, il écrit la vie d’illustres inconnus. Un vieil homme, Albert Desiderio (Niels Arestrup), l’appelle un jour pour lui raconter sa plus grande histoire d’amour, Solange, l’histoire d’une vie… Le récit d’Albert s’avère être en réalité les confessions d’un couple de serial killers unis à la vie à la mort. Entre fascination et répulsion, Adrien réalise que ce « roman » a tout pour être bon, pourquoi ne pas le reprendre à son compte ? C’est alors qu’il réalise que lui aussi a un rôle à jouer dans l’histoire d’Albert : il n’a pas été choisi par hasard…


 

Avis :
 

La mise en scène durant les six épisodes de cette série est classique et austère, mais est à chaque fois sauvée par de fameux cadrages portraitisant les deux rôles-titres : Nicolas Duvauchelle et surtout Niels Arestrup, qui joue un rôle empli d'énigmes. Comme à son habitude, Niels Arestrup sublime l'oeuvre par sa posture, sa bonhomie, son regard et sa manière habituelle « diamant brut » de jouer et interpréter. Mais ils ne sont pas seuls... Axel Granberger qui incarne Albert jeune, a reçu le prix de meilleur acteur de la Compétition française 2022 de Séries Mania, en mars dernier.

Le souci cependant de cette série est son épisode pilote. Qui très vite nous fait entrer dans les souvenirs du vieil homme campé par Niels Arestrup, et nous oblige à voir à l'écran un gamin et une gamine, s'attendrir l'un envers l'autre et vice versa : nostalgie, amour devenant les moteurs d'une intrigue qui n'arrêtera plus jamais de nous surprendre une fois ce décor posé dans l'épisode 1 (lequel épisode peut refroidir à l'idée de poursuivre la série, car on croit être à nouveau devant une série B française, un feuilleton bien français, naïf, creux, rempli de poncifs).

Mais une fois lancé dans l'épisode 2, attendez-vous à un déluge de scènes crues mêlées aussitôt sans transition à de la sensualité : ce couple incarné par Albert (Axel Granberger) et Solange (la sculpturale Alizée Costes). Pour la première fois soumis à des souvenirs aussi crus voire grotesques, au sein de ce récit mené par le vieil homme (Arestrup), Nicolas Duvauchelle (Adrien) s'emportera et voudra plaquer tout le projet littéraire et abandonner le vieil homme. La petite amie d'Adrien, incarnée par Alice Belaïdi, commet cependant non pas une erreur, mais nous proposera à nous spectateurs un véritable bonheur dès lors qu'elle osera lire les premiers feuillets rédigés, sur ordinateur, et qu'elle racontera ce début d'intrigue à la mère d'Adrien puis à l'éditeur habituel d'Adrien, lequel voudra certes des précisions mais aussi un engagement par Adrien d'aller jusqu'au bout du projet littéraire. Lequel projet est bien loin d'avoir tout dévoilé, concernant les réelles intentions d'Albert Desiderio (Arestrup)... Scénaristiquement, dès lors, ce voyage dans le temps mêlé au présent, nous plonge par secousses brutales répétéés, par des rebondissements inouïs, petit à petit dans le cœur meurtri et nostalgique d'Albert, et dans ce cheminement Albert compte embarquer avec lui Adrien...

 

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Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir (2 septembre 2022)

Publié le par Frédéric Coulon

Tolkien doit se retourner dans sa tombe ! Casting raté. Casteurs sans doute débutants. Malgré un budget colossal, la série estampillée Amazon Le Seigneur des Anneaux : les Anneaux de Pouvoir, est une vaste mascarade. Entre ces acteurs qui ne savent rien interpréter, et ce scénario et l'intrigue qui traînent en longueur, cette série est lamentable. Reprenez plutôt la trilogie Le Seigneur des Anneaux version longue, ou bien lisez les livres phares de Tolkien Le Silmarilion, Le Hobbit ou la trilogie du Seigneur des Anneaux, car avec cette série il n'y a rien de Tolkien dedans. C'est une fumisterie, un effet d'annonce qui retombe comme un soufflé, ou bien encore une arnaque monumentale. Seule l'actrice Morfydd Clark parvient à tirer un peu de mise en valeur. Tout le reste est insipide, croyez-moi !

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