Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

thriller

CITADEL, épisodes 1 et 2 (28 avril 2023- Amazon Prime Vidéo)

Publié le par Frédéric Coulon

Pitch :

Il y a huit ans, Citadel tombait. L'agence d'espionnage internationale et indépendante - chargée de maintenir la sûreté et la sécurité de tous - a été détruite par des agents de Manticore, un puissant syndicat tirant les ficelles dans l'ombre. Avec la chute de Citadel, les agents d'élite Mason Kane et Nadia Sinh ont vu leurs souvenirs effacés alors qu'ils s'échappaient de justesse. Ils vivent depuis sous de nouvelles identités, en ignorant leur passé. Jusqu'à une nuit, lorsque Mason est retrouvé par son ancien collègue de Citadel, Bernard Orlick, qui a désespérément besoin de son aide pour empêcher Manticore d'établir un Nouvel ordre mondial. Mason retrouve son ancienne partenaire, Nadia, et les deux espions se lancent dans une mission qui les emmène à travers le monde dans le but de stopper les agissements de Manticore.

Avis :

Cela castagne bien loin de la surenchère proposée par le passé par la trilogie Jason Bourne, majeure, magistrale en terme de séquences d'action, tout en essayant et visant à l'égaler dans son ambition. Des soupçons d'infiltrations plus audacieuses encore que dans les James Bond, associés à de l'élégance vestimentaire ou même esthétiques (la très jolie Priyanka Chopra Jonas, ancienne Miss Monde qui était évidemment passée par la première industrie cinématographique mondiale : Bollywood dès 2002, actrice devenue culte en Inde)

C'est ni plus ni moins un vaste divertissement, à gros budget (deuxième série la plus chère de l'histoire chez Amazon Prime). On fait le tour du monde en peu de temps certes, et c'est un peu grossier à voir, mais globalement c'est du no prises de tête et se suit les doigts dans le nez, Citadel remplit son rôle principal de divertissement !

Voir les commentaires

American Sniper (critique), de Clint Eastwood

Publié le par Frédéric Coulon

Clint Eastwood n'a pas eu les épaules assez solides (l'âge ?) pour filmer ses séquences de guerre en version 100 000 volts ! C'est bien dommage, quand on cherche un peu à comparer American Sniper avec la série de films qui traite de près ou de loin des conflits irakiens, ou afghans : Le Royaume, Mensonges d'Etat, Zero Dark Thirty entre autres.

American Sniper (critique), de Clint Eastwood

American Sniper se vit très bien durant les 20 premières minutes, puis la critique de la religion sur un plan général disparaît au profit d'une succession de shoots de snipers (tireurs d'élite), de retours aux Etats-Unis (permissions), avec un couple, magnifique, de prime abord, qui s'efface petit à petit, puis pour de bon au profit d'une atmosphère totalement martiale : Mustafa est l'ennemi public numéro 1 ; le Boucher est un autre ennemi à abattre, certes, mais l'approche faite de ces deux personnage est totalement superficielle : à aucun moment, ces deux grands ennemis ne sont vraiment approfondis sur le plan scénaristique. On perd en trivialité, en tension nerveuse...

Bradley Cooper fait ce qu'il peut (une prestation plus qu'honnête), mais, dénué au scénario d'une profondeur dans son personnage, celui-ci demeure inefficace pour permettre aux spectateurs la moindre identification, la moindre empathie envers son personnage.

Ce monde, bâti par Clint Eastwood, en s'inspirant d'une histoire vraie, me semble demeurer tout au long de ce long-métrage, comme trop lointain, mal identifié, mal façonné à l'image comme au scénario. Un manque d'expertise également, se ressent, au scénario, dans la construction des personnages du "Boucher" et de Mustafa.

Avec un tel manque de d'envolées homériques au scénario et à l'image, American Sniper se réduit finalement à un film de plus sur les conflits actuels états-uniens. Il est étonnant, venant de Clint Eastwood, que l'ensemble des bonne ficelles du scénario, n'aient pas été assumées totalement.

American Sniper (critique), de Clint Eastwood

Mystic River était grandiose. Million Dollar Baby aussi. Pale Rider également : mais du coup je me demande vers quoi va Clint Eastwood en terme de choix cinématographiques. Car il campe toujours sur ses positions, indéfiniment, de cinéaste conservateur : lire à ce propos cet très bonne et très juste critique du cinéma eastwoodien ici

Voir les commentaires

Black Rain (Ridley Scott, 1990)

Publié le par keruit

Black Rain (Ridley Scott, 1990)
Pitch :

Nick Conklin (Michael Douglas), policier rebelle et solitaire, assiste dans un restaurant au meurtre d'un vieux japonais par un "yakusa". Aidé de son co-équipier, Charlie (Andy Garcia), il réussit à l'arrêter. Mais l'homme, un certain Sato, est libéré et extradé. Nick l'escorte jusqu'à Osaka. A leur arrivée, Sato fausse compagnie aux deux américains. En compagnie d'un policier japonais, Matsumoto (la star japonaise Ken Takakura), Nick se lance à sa poursuite dans ce pays inconnu pour une enquête qui le mènera au coeur de la société "Yakusa".

Avis :

Demi-échec au box-office français lors de sa sortie en 1990, Black Rain dispose pourtant d'Hans Zimmer à la bande-son (deux nominations aux Oscars de 1990 pour les catégories « Meilleur Son » et « Meilleur montage sonore »), de la star internationale Michael Douglas et de la star japonaise Kem Takakura au casting (Ken Takakura, surnommé le « Clint Eastwood japonais » est décédé en 2014). Sans oublier Andy Garcia. Pendant deux semaines, Black Rain restera numéro 1 au box-office américain. Ridley Scott démontrant une grande qualité dans la photographie, comme d'habitude !

Du Blade Runner dans l'air

Black Rain rappelle Blade Runner par instant, dans sa vision agressive de la ville d'Osaka, avec ces rues et ces night-clubs lugubres, ou encore dans sa tendance à filmer les panneaux publicitaires qui animent le champ visuel.

Trop de poncifs sur la culture japonaise

Avec un scénario rempli de poncifs sur la culture japonaise, cependant, Black Rain demeure un thriller moyen. Le fonds du scénario est limite, tandis que la forme est magnifique, comme toujours chez Ridley Scott. La fin m'a déçu.

Black Rain (Ridley Scott, 1990)

- Note :

Voir les commentaires

Disparue en Hiver, sortie le 21 janvier

Publié le par Frédéric Coulon

Disparue en Hiver, sortie le 21 janvier

Synopsis :

Daniel est un ex-policier reconverti dans le recouvrement de dettes. La cinquantaine solide, il effectue son "sale boulot" sans émotion, ni affect… Un jour d’hiver, sur le parking d’un routier, il se fait aborder par Laura, une fille de 18 ans qui lui demande de la raccompagner.

Voir les commentaires

Taken 3, sortie le 21 janvier

Publié le par Frédéric Coulon

Taken 3, sortie le 21 janvier

Synopsis :

L’ex-agent spécial Bryan Mills voit son retour à une vie tranquille bouleversé lorsqu’il est accusé à tort du meurtre de son ex-femme, chez lui, à Los Angeles. En fuite et traqué par l’inspecteur Dotzler, Mills va devoir employer ses compétences particulières une dernière fois....

Voir les commentaires

Hard Day (Kim Seong-Hun, 7 janvier 2015)

Publié le par keruit

Pitch :

En route pour assister aux funérailles de sa mère, et tandis qu’il est visé par une enquête pour corruption, le commissaire KO Gun-su renverse accidentellement un homme. Pour se couvrir, il décide de cacher le corps dans le cercueil de sa mère.

Voir les commentaires

Captives (Atom Egoyan, 7 janvier 2015)

Publié le par keruit

Pitch :

Huit ans après la disparition de Cassandra, quelques indices troublants semblent indiquer qu'elle est toujours vivante. La police, ses parents et Cassandra elle-même, vont essayer d'élucider le mystère de sa disparition.

Voir les commentaires

L'Affaire SK1 (Frédéric Tellier, 7 janvier 2015)

Publié le par keruit

Pitch :

Paris, 1991. Franck Magne, un jeune inspecteur fait ses premiers pas à la Police Judiciaire, 36 quai des Orfèvres, Brigade Criminelle. Sa première enquête porte sur l’assassinat d’une jeune fille. Son travail l’amène à étudier des dossiers similaires qu’il est le seul à connecter ensemble.

Voir les commentaires

Révélations (Michael Mann, 1999)

Publié le par keruit

Révélations (Michael Mann, 1999)
Pitch

Lowell Bergman, célèbre journaliste d'investigation et producteur de l'emission "60 minutes", reçoit un dossier envoyé par un employé anonyme de Philip Morris. Y sont decrits les méfaits de la nicotine et la dépendance qu'elle crée. Bergman contacte Jeffrey Wigand, un scientifique travaillant pour Brown et Williamson, le troisième fabricant de cigarettes des Etats-Unis. Ils vont ensemble faire éclater l'un des scandales les plus retentissants de l'histoire du tabac.

Révélations (Michael Mann, 1999)
Avis

Nominé pour 7 Oscars incluant celui du Meilleur Film, Révélations, de Michael Mann, est un grand film d'enquête, très maîtrisé, qui nous laisse, nous spectateurs, suspendus à une ambiance prenante. Les deux personnages principaux mettent leur carrière en danger, avec notamment un Russell Crowe littéralement habité par son rôle.

On assiste, impuissants, à la descente aux enfers de deux hommes, qui, en s'entraidant, essaient de résister à la charge immorale d'un grand fabricant de tabac. Il faut dire que les révélations de Jeffrey Wigand (Russell Crowe) sur l'utilisation de la nicotine faite par les industriels du tabac, comme addictif, était un véritable scoop.

Tiré d'une histoire vraie, celle de l'Ancien vice-président responsable de la recherche et du développement du fabricant de cigarettes américain Brown & Williamson Tobacco Corporation de Louisville (Kentucky), Révélations est à voir absolument, ne serait-ce que pour comprendre le procès historique qui se joua dans les années 1990, ne serait-ce que pour admirer la prestation de Russell Crowe, un homme qui rappelle le rôle-phare de James Stewart dans le film d'Hitchcock, L'homme qui en savait trop.

Note du film
Note du film

-

Voir les commentaires

Le Royaume (Peter Berg -oct2007)

Publié le

 

 

Affiche américaine. Universal PicturesUne séquence finale d'un très haut niveau dans son genre. Mais avant cela quelques problèmes pour Peter Berg, qui a mal maîtrisé la tension sur toute la durée de son film.


     Pitch

Riyad (Arabie Saoudite). Un attentat des plus sanglants jamais perpétrés contre des Occidentaux fait plus 100 morts et 200 blessés parmi les employés de la société pétrolière Gulf Oasis et leurs familles. Tandis que les bureaucrates de Washington discutent "droit d'ingérence" et "territorialité", l'agent du FBI Ronald Fleury et les membres de sa section d'intervention négocient un discret voyage de cinq jours en Arabie Saoudite pour identifier le cerveau de l'attentat. Dès leur arrivée au Royaume, Fleury et les siens sont confrontés à l'hostilité des Saoudiens, qui prétendent mener seuls l'enquête. Entravés par un protocole tatillon et pressés par le temps, les quatre agents comprennent qu'ils doivent gagner au plus tôt la confiance de leurs homologues saoudiens, aussi décidés qu'eux à retrouver les terroristes...

Jason Bateman. Paramount Pictures FrancePeter Berg est une tête connue. Un acteur secondaire que vous avez croisé un peu partout. A la réalisation il s'est rarement trompé : Hancock ou Very bad things ont somme toute fait leur chemin. Avec Le Royaume, Peter Berg se perd un peu entre deux genres : pas tout-à-fait un thriller, pas tout-à-fait un film d'action. Un entre-deux qui jusqu'aux dernières quarante-cinq minutes, laisse de marbre. Entre la soupe de « l'Amérique il faut l'aimer » qui est resservie, et ces échanges entre locaux et agents américains qui amènent encore l'Amérique a être appréciée, il y a comme un toc "patriotique" dans Le Royaume. Par ailleurs dans la première demi-heure le style action meurt de ne mettre en scène que des agents parfaitement inutiles. Peter Berg va par contre développer une séquence finale à couper le souffle, située à un très haut niveau d'action/suspense : sa durée, sa tension et sa réalisation sont un bijou. Autre point fort : Jamie Foxx. Il fait très bonne figure, il sait se montrer crédible dans toutes les situations. Dommage que Le Royaume soit à la fois un petit thriller, et une demi-portion d'action.



Voir les commentaires

1 2 3 4 5 6 7 > >>