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Contes de l'âge d'or (bande-annonce), le 30/12

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CONTES DE L'AGE D'OR

De Cristian Mungiu, Ioana Uricaru, Hanno Höfer, Rãzvan Mãrculescu, Constantin Popescu. , sortie le 30 décembre 2009

   Casting  

Diana Cavaliotti, Radu Iacoban, Tania Popa, Vlad Ivanov, Liliana Mocanu, Alexandru Potocean, Emanuel Pirvu, Cãlin Chirilã, Romeo Tudor, Avram Birãu, Paul Dunca, Viorel Comãnici, Virginia Mirea, Gabriel Spahiu, Alexa Ion Sapdaru.

   Pitch  

Le PacteLes 15 dernières années du régime de Ceausescu ont été les pires de l'histoire de la Roumanie. Et pourtant, la propagande officielle de cette époque l'avait nommée "l'âge d'or"... Les Contes de l'âge d'or est l'adaptation à l'écran des "légendes urbaines" les plus connues. Elles sont à la fois comiques, étranges, émouvantes et puisent leur inspiration dans un quotidien souvent surréaliste, quand l'humour était le seul moyen de survie de tout un peuple. Les Contes de l'âge d'or restitue l'atmosphère de l'époque et dresse à petites touches le portrait d'un pays soumis à la logique perverse d'une dictature. Quand un chauffeur livreur décida, pour la première fois de sa carrière, d'ouvrir son camion scellé, il découvrit ainsi le lien entre les oeufs, Pâques et l'amour conjugal... Un policier reçut un porc vivant comme cadeau de Noël et pensa que le gazer serait la meilleure façon de tuer l'animal en silence, pour ne pas réveiller ses voisins affamés... Dans la Roumanie des années 80, Bughi et Crina jouaient les Bonnie and Clyde, en collectant des bouteilles d'air...

   A priori  

Les années Ceausescu méritaient bien une grosse production nationale roumaine. C'est à eux en effet, que de lever cette chape de plomb, avec crédibilité. Une équipe de cinq réalisateurs tout de même. A noter ! Un thème majeur de société ! Il est clair que quoi qu'il advienne de ce film en France, il serait dommage que de ne pas se pencher sur cet authentique long-métrage dès lors qu'on veut savoir où en est le cinéma roumain à travers son plus ambitieux projet !



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Go Fast (Olivier Von Hoofstadt -2008)

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Go Fast a la qualité de son défaut : à force de réalisme, il s'en contente et devient peu étincelant. Dommage, il y avait pourtant matière à s'extirper d'une comparaison avec quelque chose de plus américain et qui adore aussi mettre en avant les grosses voitures : Fast & Furious. Sauf que là c'est français et qu'on ne peut enlever ce bon goût d'éviter les flonflons.

Pitch                               

Marek (Roschdy Zem), un officier de la police judiciaire, perd son collègue et meilleur ami lors d'une opération contre un réseau de trafiquants de drogue. Marek est alors muté dans un nouveau service de la PJ chargé des opérations d'infiltrations. Formé comme agent sous couverture, un "undercover", il sera chargé d'infiltrer un gang de trafiquants de drogue qui importe de la résine de cannabis en grande quantité depuis l'Espagne. La méthode de transport utilisée est celle du Go Fast : des voitures chargées de drogues remontant à très grande vitesse depuis le sud de l'Espagne vers des villes françaises.


 

 

Roschdy Zem. EuropaCorp DistributionUne entrée en matière vivifiante : une opération d'espionnage/intervention dans un quartier aux piécettes d'immeubles abandonnées dans lesquelles des policiers de la BRI surveillent les agissements d'un gang de go fast (contrebande et transport en convois de produits stupéfiants), et devant leurs yeux, des coffres qui se vident pour en remplir d'autres à une vitesse déconcertante. L'opération tourne mal, Marek voudra retrouver les coupables.

Roschdy Zem. EuropaCorp DistributionSi la suite semble délivrer une belle promotion envers le RAID, bien que cela participe à l'intérêt du film, tout devient moins anonyme, et bien plus encore sophistiqué : entraînement intensif, infiltration d'un réseau de go fast reliant le Maroc à la France avec de belles berlines allemandes. Point de Donnie Brasco dans l'air, dommage. Roschdy Zem tourne dans un film décidément trop « vite », et le poids de la torpeur il ne l'affichera jamais, la priorité est ailleurs semble-t-il : l'action et encore l'action. Go Fast souffre de ne disposer d'aucuns changements de rythmes, qui mettraient en valeur justement le ressenti de cet infiltré, et sublimerait davantage les séquences d'action-suspense. Go Fast est tout juste moyen dans bien des domaines, et brillant dans aucun. C'est simplement un problème de mise en valeur du scénario qui s'il avait été pesé et soupesé entre ses points forts et points faibles, aurait amener Go Fast vers un certain sommet du polar.

Roschdy Zem. EuropaCorp DistributionA la place on passe un très bon moment mais on n'oubliera tout aussi vite. Un cinéma moyen, qui ne décevra pratiquement personne mais ne restera comme un instant de cinéma dans les têtes d'aucuns spectateurs. La faute à un réalisme qui désarçonne le scénario, la mise en scène et le montage d'une façon à ce qu'on ait l'impression qu'un bon documentaire de journaliste aurait fait la même chose en mieux. Le cinéma a toujours été autre chose de plus subtil, de plus artistique, de plus chaud que froid en un certain sens.

 



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Coco Chanel & Igor Stravinsky (bande-annonce), le 30/12

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De Jan Kounen, sortie nationale le 30 décembre 2009

   Casting  

   Pitch  

Wild Bunch DistributionParis, 1913, Coco Chanel est toute dévouée à son travail et vit une grande histoire d'amour avec le fortuné Boy Capel. Au Théâtre des Champs-Élysées, Igor Stravinsky présente le Sacre du Printemps. Coco est subjuguée. Mais l'oeuvre, jugée anticonformiste, est conspuée par une salle au bord de l'émeute. Sept ans plus tard, Coco, couronnée de succès, est dévastée par la mort de Boy. Igor, réfugié à Paris suite à la révolution russe, fait alors sa connaissance. La rencontre est électrique. Coco propose à Igor de l'héberger dans sa villa à Garches, pour qu'il puisse travailler. Igor s'y installe, avec ses enfants et sa femme. Commence alors une liaison passionnée entre les deux créateurs...

   A priori  

Rien d'enchanteur apparemment. Le film va s'arc-bouter sur la fièvre « libidique » des deux amants mais dans ce registre je doute de la chaleur humaine dégagée...ou pas par Anna Mouglalis. Une bizarrerie à élucider, comme souvent chez Jan Kounen.



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Accident (bande-annonce), le 30 décembre

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ACCIDENT

De Soi Cheang, sortie le 30 décembre 2009

   Casting  

   Pitch  

ARP SélectionUn homme dont le métier consiste à maquiller des crimes en accidents, est persuadé que le décès de sa femme n'est pas accidentel...

   A priori  

Ce côté glauque de l'intrigue, qui vire vers l'humain, peut être une belle surprise. Car en terme d'évolution de personnage, c'est souvent intéressant. Mais il ne faut pas croire que ce pathos, chez le personnage principal, deviendra réellement incarné. Après sa prise de conscience, sans doute sera-t-il victime de ce qu'il faisait subir auparavant. Intéressante histoire...



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les TOPS de Fredhorizons 2009. Bonne année cinéma 2010 à toutes et tous !

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Un clic sur le titre du film, et vous accédez à Allociné

Bonne année de cinéma 2010 !

Catégorie Action/ guerre/ horreur
Les Grandes gueules


Catégorie Western
L'homme des hautes plaines


Catégorie Thriller
La Firme


Catégorie Polar/ mafia
French Connection


Catégorie Histoire vraie/ Histoire
La Révolution Française, les années Lumière, les Années Terribles


Catégorie SF / fantastique
Avatar 3D
Twentieth Century Fox France

Catégorie Drame/ psychodrame
Un Prophète
UGC Distribution

Catégorie Docu-fiction/ musik
Let's make money
Ad Vitam

Catégorie Comédie noire
Inglourious Basterds
Universal Pictures International France

Egalité avec :
No Country for old men
Affiche américaine. Paramount Pictures

Catégorie Comédie sentimentale
Last Chance for Love
La Fabrique de Films

Catégorie Comédie
Le Viager


Catégorie Animation/ Comics
Là-Haut



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Cracks (bande-annonce), le 30 décembre

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CRACKS

De Jordan Scott, sortie nationale le 30 décembre 2009

   Casting  

   Pitch  

StudioCanalDans un pensionnat pour jeunes filles retiré du monde, Di et ses amies s'adonnent à des jeux fantaisistes, insolents et parfois cruels, encouragées par leur professeur de plongée, miss G, qu'elles idolâtrent.Miss G est une très belle femme, charismatique, cultivée, et pleine de surprises. Elle les fait rêver en leur contant ses nombreux voyages exotiques et ses liaisons passionnées.Fiamma, une nouvelle élève arrivée d'Espagne, vient bousculer le quotidien des jeunes filles et provoquer à son insu leur jalousie. Cette belle aristocrate, éprise de liberté, captive entièrement l'attention de Miss G au grand désarroi de Di et sa bande. Pourtant, lorsque Miss G tente de gagner les faveurs de Fiamma, à la fois fascinée et attirée par elle, celle-ci la rejette.Miss G perd alors le contrôle d'elle-même et déclenche une série d'événements tragiques qui fera perdre leur innocence aux jeunes filles.

   A priori  

Enfin du Eva Green en veux-tu en voilà... Produite par les frères Tony et Ridley Scott, cette histoire collera je pense, avec la bande-annonce, toute l'ambiance y est. Promet beaucoup pour un tel genre cinématographique...et un univers si féminin (réalisatrice comprise). Que les hommes se jètent à l'eau, car il y a de quoi se frotter au sens du relationnel féminin, aussi mystérieux que brut de décoffrage.



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Le Lauréat (Mike Nichols -1967)

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Comment Dustin Hoffman s'est-il révélé au grand public ? Et bien justement en campant ce jeune premier, fraîchement diplômé d'Harvard, qui perd son pucelage et s'ouvre terriblement par la même occasion, à la femme. Deux partitions pour un même homme, qui malheureusement, ne montre aucune phase transitionnelle, entre ce louveteau trop tendre, et cet homme sûr de son amour. Le talent est quand même au rendez-vous !

Pitch                                                

Benjamin Braddock (Dustin Hoffman), un étudiant fraîchement diplômé, rencontre au cours d'une soirée Mme Robinson, la femme du patron de son père. Celle-ci entreprend de séduire le jeune homme et de lui faire découvrir les joies du sexe. Benjamin accepte cette aventure avec délice, jusqu'au jour où il croise Elaine, la fille de Mme Robinson, dont il tombe amoureux. La mère, jalouse et dépitée, va tout entreprendre pour séparer les deux jeunes gens...

Dustin Hoffman et Anne Bancroft. Collection Christophe L.Dans chacune des deux tangentes de sa composition, Dustin Hoffman est bon. Mais, à cause de cette façon qu'a Mike Nichols, de filmer de loin un homme et une femme, Dustin Hoffman n'aura jamais l'occasion d'interpréter les changements qui s'opèrent en lui. Le lien entre sa phase introverti et sa phase obsessionnelle, reste la femme. Une mère, qui est l'épouse du patron de son père. Difficile effectivement d'accepter les avances de Madame, dès lors que tout peut être mis à sac de part en part (travail, famille, avenir). Évidemment, Simon & Garfunkel n'ont pas à se faire prier pour balancer le son à chaque rapprochement tendu, entre ce louveteau et cette mante religieuse de Mrs Robinson (Katharine Ross).

Dustin Hoffman sera vraiment apprécié dans Macadam Cowboy ou Little Big Man, en tout cas pour de bon auprès du grand public, alors que dans Le Lauréat, son talent est là, mais Mike Nichols le noie dans une atmosphère de malaise tenace. Tel un fil rouge, ce malaise ambiant n'avait-il pas commencé d'entrée de jeu : avec ces « grandes personnes » invitées à saluer ce jeune et son diplôme, comme une grand-mère pincerait la joue de son petit-fils de 4 ans, en disant, « il est mimi ce ptit bout'd'choux ! ». Hoffman fuit, et il le fait bien. Et puis cette mante qui joue les tentatrices de choc, qui l'influence jusqu'à obtenir ce qu'elle souhaite. Bombe à retardement. La fille de madame plaît au louveteau.

Anne Bancroft et Dustin Hoffman. Collection Christophe L.Dustin Hoffman montre alors sa petite bonhommie qui lui sied à merveille. Ce petit homme frêle, qui pense ce qu'il dit et dit ce qu'il pense avec un sourire pincé. Assez convaincant. Tout un style, celui de l'interprétation de l'homme qui en impose alors qu'il n'a rien pour lui. Le louveteau se découvre un monde adulte terrible : la mère le condamne lui et son amour pour cette fille, à qui l'on parle de viol. Son amant, un violeur ? Violer sa mère ? Il n'y a pas de mots pour décrire l'insalubrité conjuguale dans laquelle Mike Nichols berce un petit homme frêle ! A voir une fois, pas un grand long-métrage pour un sou, étant donné, que le constat est clair : malaise tu es, malaise tu seras.



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Le Vilain (Albert Dupontel -25.nov.09)

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StudioCanalUn vrai vilain, pas beau, méchant, et braqueur, tueur par dessus le marché. Sacré Albert Dupontel ! Le Vilain est un peu le prétexte pour proposer un cinéma théâtral, se réduisant à une chambre de fiston à sa môman, puis l'occasion de dérouler difficilement le reste d'une histoire finalement petite, sordide, mais tellement Dupontel d'humour ! Ne pas louper effectivement ce « joli » retour du théâtre de boulevard au cinéma, c'est tellement rare !

Pitch              

Un braqueur de banques, le Vilain, revient après 20 ans d'absence se cacher chez sa mère Maniette. Elle est naïve et bigote, c'est la planque parfaite. Mais celle-ci découvre à cette occasion la vraie nature de son fils et décide de le remettre dans le " droit chemin ". S'ensuit un duel aussi burlesque qu'impitoyable entre mère et fils.

 

 

Catherine Frot et Albert Dupontel. StudioCanalAlbert Dupontel l'avait eu mauvaise sur France 3, le 24 novembre 2009, lors d'un JT qu'il saborda quelque peu en faisant considérer au présentateur que si celui-ci n'avait pas vu son film, ça ne servait à rien d'en parler. Puis le bonhomme Dupontel décrocha son écoutille et se barra aussi sec. Coup de pub immense ? Ou terrible coup de gueule, d'un réalisateur-acteur qui abuserait de son image publique ?! Albert Dupontel faut pas le chercher non plus, tout le monde devrait le savoir.

Albert Dupontel. StudioCanalSon Vilain, tout moche, tout menteur qu'il est et tout troué du smoking, débarque chez sa mère après un braquage de liasses de bifetons de 200 euros. Le trou de balle dans sa veste de smoking détroussée, sa mère ne le voit point. Elle est plutôt surprise comme toute de revoir son fils débarquer chez elle comme ça, à l'improviste après 20 ans d'absence. « Et tes études ? Tu me disais que tu partais pour 4 ans et demi... ». La réponse sera la première d'une longue série de langue de bois.

Albert Dupontel et Bouli Lanners. StudioCanalLe rejeton devenu grand, semble vraiment être ce genre de polisson qui mériterait des corrections. Le Vilain ment et nous le voyons et savons être en train de mentir. Mais malheureusement, personne ne peut devenir son maître, pour lui faire comprendre sa douleur. La mère ne bronche pas plus que cela, jusqu'à ce qu'elle découvre le pot-aux-roses : l'objet de toute une vie dérangée (vols à l'école, fausses ordonnances, billets de banques, poupées...). Son fils était devenu un petit canasson, devenu aujourd'hui un braqueur pour de bon. Terrible !

Albert Dupontel. StudioCanalOn appréciera le superbe jeu de Catherine Frot, qui outre son empaillage de taxidermiste, en vieille dame, sublime beaucoup les rapports entre elle et son fils, dès lors qu'elle a fermement décidé de lui rendre la monnaie de sa pièce : lui faire payer tous ses larcins. C'est alors qu'on voit se mettre en place l'absurde, le burlesque et le comique de situation entre eux deux. La mère voulant faire admettre et réparer ses erreurs à son fils. Avec témoins obliges. Et il faut voir la dégaine de ces témoins !! Ce médecin fou, chercheur de balle en série, cet inspecteur qui se méprenait, ces quatre seniors amoureux fous de leur quartier, ces promoteurs immobiliers aux lunettes fumées, ce réparateur joué par un ex des Deschiens...

Albert Dupontel et Philippe Duquesne. StudioCanalSa môman tousse et devient malade dès que le fiston commet une bonne action charitable ? Alors le fiston en joue, s'il peut faire en sorte que cette mauvaise toux pousse le bouchon de son vice un peu plus loin, il ne se gênera pas. Tout un univers de rires et de déconnades en série qui s'offre aux spectateurs. En série, au sens qu'une fois que vous aurez passé le début du film, où l'on se demande si Dupontel n'en fait pas assez ou trop, on comprend vite qu'il s'agit de déconner un max. Et on ne se fait pas prier. Après, c'est dommage que le film finisse en queue de poisson, ou qu'il soit trop court. C'est selon, mais ce qui est sûr, c'est que c'est un petit long-métrage dont la montée au ciel de la caméra, à un moment semblait clôturer un spectacle sympa mais inabouti. Et qu'est-ce qui s'est passé ? Et bien ça justement... Pourtant il y avait de quoi quand on sait la bonne vieille mère aussi increvable !



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Pas si simple (bande-annonce), le 23 décembre

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PAS SI SIMPLE

De Nancy Meyers, sortie nationale le 23 décembre 2009

   Casting  

Pitch                     

Jane a divorcé de Jake, et Jake s'est remarié avec une femme plus jeune. Quand Jane commence à sympathiser avec Adam, un architecte qui travaille avec elle, et que Jake se met à regretter son remariage, les choses se compliquent...

   A priori  

Nancy Meyers est connue pour savoir savoureusement rendre drôle une comédie à la base romantique, ou tout simplement rendre romantique les marques les plus touchantes qu'imposent le jeu de la séduction au faciès, dans ses tics, dans ses délires face au « savoir se lâcher ». Pas si simple a sans doute de quoi plaire beaucoup à un certain public féminin, et par la même aux boys qu'elles mèneront avec elles jusque dans la salle obscure. Puisque Meryl Streep est tout de même un sacré gage de sérieux, sérieux dans la drôlerie, drôle dans le sérieux. Pour être plus clair : elle a quelque chose à revendre comme actrice, c'est même la meilleure américaine en activité actuellement. Et puis les hommes seuls et les femmes seules en général auront de quoi se marrer aussi. Chez Nancy Meyers, c'est toujours communicatif.



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Walkyrie (Bryan Singer -2008)

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Affiche américaine. TFM DistributionQuand on connaît la petite histoire dans la grande à l'avance, c'est-à-dire mesurer combien parmi les 15 attentats tentés contre Hitler, celui de Von Stauffenberg était le plus audacieux, alors le film devient intéressant et haletant. Par contre quand on ignore tout de tout, alors j'imagine aisément qu'en tant que spectateur on se dit à quoi bon. Car le problème majeur de ce long-métrage est son rythme et sa bande-son.

Pitch                         

Berlin, 1944. Fidèle serviteur de son pays, le colonel Von Stauffenberg (Tom Cruise) s'inquiète de voir Hitler précipiter l'Allemagne et l'Europe dans le chaos. Comprenant que le temps presse, il décide de passer à l'offensive et prend la tête d'un complot de haute tension : l'Opératon Walkyrie destinée à éliminer le Führer. L'officier se retrouve donc en première ligne : c'est lui qui devra assassiner Hitler.

 

 

Tom Cruise. United ArtistsQuelques musiques à suspense et une caméra plus macro sur les objets, les plans préparés, les perles de sueur sur les tempes, auraient inévitablement conféré à Walkyrie une vraie ambiance de suspense majeur. Imaginez un peu, que de préparer l'assassinat de l'intouchable Hitler ! Mais non, on en restera à cette bravoure aveugle, retranscrite jusque dans le moindre de ses détails hormis ceux de l'audace. En guise d'audaces, on nous sert des convictions, du sang-froid, de l'aveuglement, du risque. Mais avec des musiques haletantes ou une caméra introspective, Walkyrie aurait pu devenir un film à suspense majeur.

Walkyrie fait place à la sobriété. Retranscription fidèle, pour un film US, calme et posée, cette histoire filmée ne nous fait point non plus l'écueil de mettre qui vous savez sur un piédestal, celui de l'héroïsation. En même temps, le film ne semble comporter aucunes transpositions actuelles, qui feraient passer sa substance, par exemple pour du prosélytisme envers certaines valeurs. Non. Walkyrie a choisi la sobriété d'une histoire dans l'histoire, avec respect.Tom Cruise. TFM Distribution Il est un film historique US étonnant, même ! Point de caricature de l'ennemi du moment, mais vraiment une fidélité au microcosme germano-allemand du moment. Avec pour nous une immersion intrigante, dans l'Allemagne de 44, ses services intérieurs, ses comploteurs, son état-major et sa "Tanière du Loup".

Un suspense à couper le souffle ? Non. Alors que cela était d'ores et déjà promis par le scénario, en toute logique quand on sait ce qui se trame pendant près de deux heures : Von Stauffenberg et le complot le mieux préparé des quinze tentés contre Hitler ! Jamais aucun n'avait réussi. Tom Cruise. TFM DistributionTout de suite dit, cela intrigue, cela attire. Et bien Walkyrie ne déçoit pas les à priori que l'on pourrait avoir. C'est un film historique tout simplement réussi, mais pas majeur dans le registre à suspense dans lequel il s'inscrit. La sobriété du fond qui est essentielle dans un film d'histoire, aurait dû épouser une espèce de démesure artificielle (musique, montage, réalisation), pour hisser Walkyrie relativement haut en matière de cinéma assumé. Bryan Singer rend tout de même une belle copie.



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