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TROIS ENTERREMENTS (Tommy Lee Jones -2005-)

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EuropaCorp Distribution

Avant-goût  sa portée humaniste est très puissante, grâce aux nombreux grands espaces qui jouent le 5ème homme, et grâce à un chemin initiatique âpre enduré par Barry Pepper. Mais dans l’ensemble le film déçoit par ses convenances, son rythme narratif lent et ses quelques partis pris dans le brossage des populations hantant la frontière mexicano-américaine. Si Trois enterrements est encensé par la critique et récompensé à Cannes 2005, le public l’a boudé dans les salles : 500 000 entrées totales sur toute la France. Qui a eu raison ?  Qui a eu tort ?

Pitch    un garde-frontière (Barry Pepper) assassine par mégarde un paysan mexicain, Melquiades (Julio Cedillo).  Pete Perkins (Tommy L.Jones), contremaître de la région était ami avec la victime. Il se met à enquêter, trouve le coupable….puis lui impose de l’accompagner jusqu’au village natal de Melquiades, isolé dans une nature mexicaine peu généreuse. Ils s’enfonceront tous deux au cœur du Mexique, avec le cadavre de Melquiades à dos de cheval…afin de lui offrir la dignité d’un enterrement.

Avis      autant le dire tout de suite, et n’ayons pas peur des mots : Trois enterrements est parfaitement calibré pour bien figurer à Cannes. Et dans ces cas-là toute la presse critique fait trop souvent corps avec le jury cannois. Il est calibré pour Cannes car il allie une grande qualité dans la photographie à un message humaniste. Personnellement ces deux points m’ont plu. Mais je dois avouer que la portée humaniste est traitée parfois avec beaucoup trop de convenances, point de vue qui s’est confirmé quand j’ai vu le dénouement final. Tommy Lee Jones et Barry Pepper. EuropaCorp DistributionLe côté esthétique est indéniablement de qualité et use des paysages pour donner une âme aux immigrants mexicains, une âme entre rudesse (climat) et désolation (la situation économique de la frontière mexicano-américaine / la vie austère des Mexicains chez eux au Mexique / comment sont perçus ceux qui parmi eux tentent de passer la frontière et s’installer aux Etats-Unis). La frontière mexicano-américaine est celle au monde qui démarque le plus grand contraste entre deux niveaux de vie : l’Amérique d’un côté, riche, objet de tous les rêves mexicains et pourvoyeuse de travail et donc de dignité, le Mexique de l’autre côté dont la zone frontalière s’est dépeuplée avec le temps, ne laissant comme reliques dans sa campagne rude à perte de vue, que des vachers et des familles déchirées et sans chef de famille. Tommy Lee Jones à la production, et Guillermo Arriaga au scénario, ont choisi de jouer la carte du « western humaniste ». L’homme américain et sa modernité y est le mal, les immigrants mexicains voire les Mexicains dans leur ensemble sont les bons, les justes (parfois aux limites de la sainteté). C’est selon cette dialectique qu’un fait divers est traité sur toute la longueur du film : l’assassinat d’un immigrant mexicain puis le chemin punitif imposé par Tommy Lee Jones à Barry Pepper, l’auteur du crime. Ce fait divers permet de brosser le portrait d’une génération d’habitants et travailleurs vivant sur la frontière côté Etats-Unis, puis l’occasion ultime de brosser un portrait de populations mexicaines vivant de l’autre côté de la frontière. Et ce, selon un processus narratif partant de la situation initiale de Melquiades : immigrant mexicain installé aux Etats-Unis. Mais les personnages n’ont pas d’âme, beaucoup de silences ne m’ont pas parlé du tout, ce qui, ajouté au faible rythme narratif, concoure à placer le spectateur aux frontières du somnifère. Une fois le dénouement final vu, on peut trouver le film trop convenu dans son ensemble. Il manque cruellement d’étincelle et de surprise à Trois enterrements pour véritablement émouvoir. Si son message est idéaliste, son traitement est trop « lourd », trop « mécanique ». Ce qui a pu donner un « bouche à oreille » néfaste pour le box-office du film, tout en s’accordant les faveurs de Cannes, pour avoir su oser.

 Jeu d’acteurs

Tommy Lee Jones  :):):):(

Barry Pepper  :):):):(

Julio Cedillo  :):):(:(

Tommy Lee Jones et Julio Cedillo. EuropaCorp Distribution

Barry Pepper. EuropaCorp DistributionBarry Pepper et Tommy Lee Jones. EuropaCorp DistributionTommy Lee Jones et Barry Pepper. EuropaCorp DistributionTommy Lee Jones et Barry Pepper. EuropaCorp Distribution



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IN HER SHOES (Curtis Hanson -2005-)

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Affiche américaine. Fox 2000 PicturesAvant-goût       je connaissais les talents du metteur en scène Curtis Hanson pour le thriller intimiste, à travers La Rivière sauvage et La main sur le berceau…il y filmait l’humain dans ses tous derniers retranchements. Et j’ai été agréablement surpris de voir à quel point il s’en tire bien dans le registre de la comédie dramatico/sentimentale, toujours en filmant…l’humain ! In her shoes est un des rares films récents à réussir le pari d’extrapoler sur la famille avec vérité et sans cliché. Petit conseil : passez outre le premier quart d’heure trop convenu et faites l’effort de continuer à regarder jusqu’au bout…

Pitch        Maggy et Rose sont deux sœurs ayant souffert d’avoir perdue leur mère trop tôt, au point qu’elles manquent de repères. Rose se tue au travail, comme avocate, tandis que Maggy mise tout sur son physique irréprochable pour séduire sans forcer les garçons. Antagonistes, et suite à une violente dispute, elles se séparent semble-t-il pour de bon. Mais chacune fera un bout de chemin vers l’autre grâce à la sagesse de leur grand-mère et de plusieurs retraités côté Maggy, et grâce au chemin initiatique amoureux de Rose.

Avis       ça commence très modestement, avec une Cameron Diaz qui est provocante et squatte l’appartement de Rose, et une Rose qui entretient une relation intime avec son supérieur. On accroche sans effort grâce à la plastique de Cameron Diaz…mais ça semble annoncer une comédie trop convenue.

Cameron Diaz et Toni Collette. Twentieth Century Fox France

Cameron Diaz (gauche) / Toni Collette (droite)

Puis ça dérape avec une violente dispute après laquelle Maggy est mise à la porte. Vraiment classique !  Mais Curtis Hanson va montrer une totale maîtrise dans ce In her shoes qui va devenir progressivement un film « total », mêlant le drame à l’humour, la tendresse au malaise. Au point qu’on ne peut facilement classer ce film selon un genre, même si on peut modestement en faire une comédie sentimentale chorale, avec ces seconds rôles de fiancé aimant et de grand-mère impliquée. Même si là le rapprochement intime se joue plus entre deux sœurs qu’entre deux amoureux. Chorale au plan des rôles j’entends : car tous les seconds rôles vont être important sur le chemin du rapprochement des deux sœurs. Et pendant leur chemin initiatique, cette pléiade d’acteurs participe à un film surprenant. Le fiancé de Rose, la grand-mère qui héberge Maggy, les retraités que côtoient cette dernière, les deux sœurs elle mêmes : tous concourent à donner à In her shoes un fond très humain sans dépasser les frontières néfastes du classique, du codifié ni du archi-déjà vu. Si le début de film est classique, avec une Toni Collette dans un rôle de bosseuse introvertie et une flemmarde et extravertie Cameron Diaz, elles se subliment progressivement sous l’angle de caméra de Curtis Hanson. Les seconds rôles qui les entourent ne sont pas étrangers à tout cela. Maggy réapprend la réalité de la vie (le travail, la vie régulière), Rose réapprend la vie à deux. Toutes deux ne suivent pas leur chemin initiatique sans broncher ni sans appréhension : ça leur fait peur, c’est un saut dans l’inconnu que leur caractère bien trempé leur avait déconseillé jusqu’alors. Mais au bout de leur périple en solitaire il y aura un formidable regroupement familial et la formidable réconciliation d’une famille jusque là déchirée, et dont elles étaient les premières victimes. Autour d’elles gravitent des seconds rôles très authentiques au plan de l’humain, bonifiant ce long métrage des vérités du quotidien devant le travail et la vie et d’échanges multi-générationnels difficiles mais positifs.  Tous les acteurs jouent justes, même les petits seconds rôles….ce qui est toujours à mon sens le résultat d’une grande direction d’acteurs de la part du metteur en scène. Délivrant un beau message sur la famille sans être convenu ni cliché, In her shoes mérite amplement trois étoiles.

Jeu d’acteurs

Toni Collette   :):):):)

Shirley McLaine   :):):):)

Cameron Diaz   :):):):(

Cameron Diaz et Shirley MacLaine. Twentieth Century Fox France

Shirley McLaine à droite



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Keane (Lodge H.Kerrigan -2005-)

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Plus d'infos sur ce film

ARP SélectionMon conseil serait que vous fassiez tous l’effort, durant le premier quart d’heure, de rentrer dans ce film…car une fois le spectateur placé au cœur des choses, il ne peut ressortir indemne de Keane. C’est caméra à l’épaule que Lodge Kerrigan filme le quotidien d’un marginal qui devient progressivement un solitaire retiré de l’anonymat par une mère et sa fille. Un film en deux temps : trois longs premiers quarts d’heure psychédéliques mettant mal à l’aise, puis une seconde partie où William Keane refait humainement surface. Un film « coup de poing » brillamment interprété par Damian Lewis et brillamment mis en scène !

Pitch     

Un homme au bout du rouleau, revivant chaque jour dans sa tête le pourquoi du comment de la disparition mystérieuse de sa fille, s’ouvre à une mère et sa fille…et renaît de son lit de cendres au contact de la petite.

Damian Lewis. ARP SélectionL’aspect « fait divers » de la disparition de la fillette est totalement mis dans l’ombre d’un fond puissant mêlant le drame intimiste à l’effroi mental d’un homme ne pouvant combattre que seul son inénarrable détresse. J’ai été subjugué par l’authenticité conférée au rôle titre, celui du très bon Damian Lewis. La caméra à l’épaule de Kerrigan permet cette authenticité, et permet en plus du jeu d’acteur de Lewis de se passer entièrement de fond musical. Grâce à ce procédé on vit avec lui, on ressent petit à petit ce qu’il ressent, on souffre pour lui. Damian Lewis semble rechercher sa fille. Il parle tout seul….quand il ne demande pas aux passants « l’avez-vous vu » ou encore crie sur le périph « où est Sophie ? ». Kerrigan filme d’entrée de jeu un homme perdu, déchiré, et semble-t-il au bord de la rupture mentale…et continuera caméra à l’épaule jusqu’à la fin, donnant à ce film une aura intimiste et psychique proche de l’enfer.

Damian Lewis. ARP Sélection

Se remémorrant chaque jour la scène, le lieu et l'heure de l'enlèvement de sa fille, William Keane pense fermement reconnaître l'homme qui aurait commis cet enlèvement, il y a 9 mois......rien est précisé dans le film : on pense à de la démence, toujours est-il qu'il casse la figure à cet homme qu'il croit reconnaître comme le kidnappeur de sa petite.

Damian Lewis. ARP SélectionCet homme se voit demander de rendre un service à une voisine de chambre d’hôtel : aller chercher sa petite de 7 ans à l’école, la faire dîner, la coucher… Le spectateur sait alors bien mieux que cette femme combien il est instable et perturbé voire dangereux. Contre toutes supputations du spectateur, on a plutôt droit à une humanité touchante, celle de la petite, et qui fait preuve de sagesse en constatant la torpeur dans laquelle s’isole fréquemment son baby-sitter d’un jour. En lui tendant la main, et avec tendresse et réconfort, cette petite de 7 ans ne laisse pas William Keane insensbible. Il parvient à reprendre le dessus sur ses crises d’angoisse faites dans les lieux publics et se prend soudain du sentiment d’exister.


Puissance du duo Lewis/Breslin, authenticité et intimité de la caméra à l’épaule, dureté et dépouillement des 3 premiers quarts d’heure inégalables (hormis par les frères Dardenne…par intermittence) : Keane est du très grand cinéma !



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LITTLE MISS SUNSHINE (Jonathan Dayton/Valerie Faris -sept06-)

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Plus d'infos sur ce film

Twentieth Century Fox FranceAvant-goût la grande surprise de 2006 !! C’est drôle, c’est gonflé, c’est osé, c’est une bande d’acteurs pleine de complicité et complémentarité, ce sont des situations comiques très bien inspirées ! Et ce mélange d’humours subtil, décalé et de gestuelle a la très rare capacité de faire rire une salle obscure toute entière ! Mais il y a aussi cette bretelle d’autoroute prise par intermittence par le film vers….le drame. Little miss sunshine est le film américain phare de l’année 2006 car ses acteurs font corps et se complètent sans artifices, et on aimerait voir ce genre de film traverser plus souvent l’Atlantique. Je salue le festival Télérama, qui m’a permis de voir un film que j’avais raté lors de sa sortie, et qui me semble avoir bon goût.

Pitch l'histoire des Hoover. Le père, Richard, tente désespérément de vendre son "Parcours vers le succès en 9 étapes". La mère, Sheryl, tente de dissimuler les travers de son frère, spécialiste suicidaire de Proust fraîchement sorti de l'hôpital après avoir été congédié par son amant. Les enfants Hoover ne sont pas non plus dépourvus de rêves improbables : la fille de 7 ans, Olive, se rêve en reine de beauté, tandis que son frère Dwayne a fait voeu de silence jusqu'à son entrée à l'Air Force Academy. Quand Olive décroche une invitation à concourir pour le titre très sélectif de Little Miss Sunshine en Californie, toute la famille décide de faire corps derrière elle. Les voilà donc entassés dans leur break Volkswagen rouillé : ils mettent le cap vers l'Ouest et entament un voyage tragi-comique de trois jours qui les mettra aux prises avec des événements inattendus...

Avis les réalisateurs Jonathan Dayton et Valerie Faris sont pour ainsi dire sur un coup d’essai avec Little miss sunshine…mais c’est aussi un véritable coup de maître, au point que j’attends avec impatience leur prochain film ! Leur jeu de caméra est en effet très séduisant, et ils ont su je ne sais comment à rendre 6 acteurs complices et complémentaires, au point que la bande devient un acteur à part entière et irrésistible. Il faut songer aussi à suivre le scénariste du film, Michael Arndt, qui lui aussi est à son coup d’essai. Trêve de compliments…..la bande d’acteurs, jouant une famille, est irrésistible ! D’entrée de jeu on a droit à un repas de famille où on est complètement bluffé par la petite Olive (Adigail Breslin) qui n’a peur de rien du haut de ses 10 ans en osant entretenir des discussions sur le suicide et l’homosexualité. Greg Kinnear, Abigail Breslin, Alan Arkin, Steve Carell, Paul Dano et Toni Collette. Twentieth Century Fox FranceSi elle est phénoménale, il y a aussi sa mère (Toni Collette) pleine de légèreté dans les propos, mais aussi le père (Greg Kinnear, a montré ses talents en incarnant un homosexuel littéralement cassé au moral par Jack Nicholson dans Pour le pire et pour le meilleur) complètement hermétique sur ces deux sujets de discussion, de même que le grand-père, il y a aussi le fils aîné, adorateur de Nietzsche et qui a juré de ne plus dire aucun mot, depuis 9 mois déjà, en ne communiquant que par un bloc-notes jusqu’à ce qu’il devienne pilote de jet. Et au centre des discussions, le très bon Steve Carell, qui incarne cet oncle qui a manqué de se suicider parce qu’il aimait un gars qui ne l’aimait pas. Alors imaginez un peu que l’on ne puisse pas s’empêcher de se marrer quand on voit de tels caractères discuter sur des sujets qui les divisent : ça donne du grand n’importe quoi hilarant, truffé d’humour décalé quand ce n’est pas subtil.

Paul Dano et Steve Carell. Twentieth Century Fox FranceEt le film fait monter la moutarde petit à petit tout du long, ça n’arrêtera pas, notamment avec le van qui doit les conduire 1500 km plus loin au concours de little miss sunshine, un van au klaxon et à l’embrayage défaillant ; il y a le vol déjanté du cadavre dans l’hôpital ; il y a ce policier qui les arrête à cause de leur klaxon resté bloqué en mode sirène et qui après ouverture du coffre tombe sur des magazines pour adultes pour lesquels il fait l’apologie tout sourire, les laissant repartir sans verbalisation ; j’en passe et des meilleurs…..et ce concours dans lequel la petite Olive s’est inscrite et où elle fait un show provoquant, à 10 ans à peine, en déchirant son pantalon à pression….puis son haut…en se retournant dos face au public avec un ruban qu’elle fait aller et venir sur son derrière….puis des postures de tigresses que lui a apprises son grand-père délur酅et ce jusqu’au clou final : toute la famille la rejoint sur la scène et danse comme des fous, horrifiant le jury du concours ! J’ai ri….j’ai reri…et j’y pense encore en me marrant ! On ne peut oublier non plus ces moments de tendresse et de drame qui font passer le spectateur du rire aux larmes en un clin d’œil….suffisamment rare pour ne pas être noté.

 Jeu d’acteurs 

Steve Carell   :):):):)

Adigail Breslin   :):):):)

Greg Kinnear   :):):):(

Toni Collette   :):):):(

Paul Dano  :):):):(

Alan Arkin   :):):):(

Toni Collette, Abigail Breslin, Alan Arkin, Paul Dano, Steve Carell et Greg Kinnear. Twentieth Century Fox France

Note comédie  :):):):) (+:) )

ð mélange de plusieurs types d’humour qui ne peut laisser aucun spectateur sur la sellette : humours subtil, décalé, de gestuelle.

 

 



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Kirikou et les bêtes sauvages (Michel Ocelot/Bénédicte Galup -2005-)

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Avant-goût       c’est un véritable chef d’œuvre pour les tous petits. Le fond, plein de vérités et de découvertes sur l'Afrique tribale, gomme une esthétique d’animation rudimentaire.

Pitch     le grand-père apparaît d’entrée de film et admet que tout n’a pas été raconté sur son petit fils Kirikou, dans l’épisode de Kirikou et la sorcière, il entend rectifier cela et il nous conte comment l'inventif Kirikou est devenu jardinier, détective, potier, marchand, voyageur et médecin

Avis         c’est sur le fond et les dialogues que Michel Ocelot a fait du bon travail, parce qu’il plonge le spectateur au cœur de la civilisation africaine, avec son quotidien, son mysticisme et ses croyances ancrées jusque dans la terre. Le côté animation peut aussi faire des aficionados, quand d'autres spectateurs peuvent le trouver plus vieillot que celui des blockbusters d'animation japonais et américains. Kirikou et les bêtes sauvages dispose d’une morale très adulte, et dispose d’un héros charismatique, même si on peut regretter qu’il soit sans cesse mis en valeur au détriment des proches de sa tribu. Ayant toujours les idées justes, les bons mots ou la bonne parole, le petit Kirikou est sublimé par une enveloppe narrative inspirée du conte, notamment avec l’apparition régulière d’un sage faisant guise de voix-off et servant de transition entre ses périples (ce sage est en fait son grad-père). Je fais de ce 2nd opus de Kirikou un chef d’œuvre d’information et de rêverie pour les tous petits, avec son cadre de tribal, ses us, ses coutumes, son attachement à la terre productrice.....mais je pense que ce long métrage d’animation peut rebuter un public adolescent, étant donné le rythme peu soutenu de la narration et une esthétique assez dépaysante par rapport aux blockbusters de l’animation. Je salue au passage la grande contribution des natifs du continent africian qui ont inspiré les dialogues, le fond et le design des personnages !!

Note « tous petits »       :):):):) (+ :) )

Note graphisme      :):):) :(

 

Note animation     :):):) :(

 

Note doublage    :):):):) 

 

Note morale      :):):):) ( + :) )

 

NOTE GENERALE           :):):):)



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FREE ZONE (Amos Gitaï -2005-)

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Pitch           une Américaine de 23 ans (Natalie Portman) accompagne une israélienne (Hanna Laslo) depuis Israël jusqu’en Jordanie, où cette dernière prévoit de récupérer une grosse somme d’argent.Bac Films Toutes deux doivent passer obligatoirement par une batterie de contrôles imposés par les nombreux rideaux de gardes frontières. Puis il y a une Jordanienne, avec laquelle elles échangeront autour de leur quotidien délicat, subi au beau milieu du Proche-Orient. Au bout du chemin il y a la « free zone » : havre de paix !

Avis général         ce qui m’a captivé d’entrée de jeu c’est le cadre du scénario : Israël et Jordanie. Car ce sont à la fois des zones de guerre et guérillas, mais aussi des terres concomitantes de l’ère de la naissance de l’urbanité (naissance des premières villes –Jéricho-), après avoir été d’abord au centre des origines de l’Homme (le « Croissant fertile »).  Par son cadre à la fois historique (origines de l’Homme) et récent (terres déchirées par la violence et la haine intercommunautaires) ce scénario a toutes les capacités pour captiver.  Autre bon point : cet aspect road-movie. Natalie Portman est la passagère de Hanna Laslo et est le témoin de la situation actuelle en « ex-Palestine » (nomination propre à cette région, avant 1948, année de la création d’Israël). Natalie Portman et Hanna Laslo. Bac FilmsMême s’il faut bien avouer qu’il y a des longueurs inutiles parfois dans les propos et les images. Mais dans l’ensemble la caméra de Amos Gitaï se sublime et parvient à gommer ce cœur de scénario sommes toutes peu intéressant (faire 8 heures de route pour récupérer une somme d’argent). Et puis Natalie Portman est complètement sidérante : elle parle peu et est plutôt là en témoin mais elle est sublime, sans doute sublimée qu'elle est par l'indéniable savoir-faire de Amos Gitaï. Dans mes souvenirs…..je n’ai jamais vu Natalie Portman crever autant l’écran, notamment en sortant des larmes pendant près de 5 minutes en tout début de film, et ce, dans un angle de caméra très intimiste. Pour moi, c’est de la performance d’actrice. Elle ne crève pas seulement l’écran par son talent….mais aussi par sa beauté énigmatique !  La dernière demi-heure m’a semblé longuette et pour tout vous dire légèrement superficielle, au regard des attentes que la caméra de road-movie de Amos Gitaï avait créé chez moi.

Avis spécial             Amos Gitaï signe là une œuvre aux propos métaphysiques certes, mais terriblement ancrés dans les XXème et XXIème siècles. L’œil et le regard porté sur l’ « ex-Palestine » est celui de deux femmes, puis trois : une Américaine, une Israélienne, une Jordanienne. Elles sont au cœur de l’intrigue, en tant que témoins et actrices. L’Américaine ouvre les yeux sur bien des choses actuelles qui subjuguent son occidentalité ; l’Israélienne et la Jordanienne tentent de s’entendre malgré leurs différences et appréhensions, non sans faire un effort de compréhension vis-à-vis de l’Américaine. Natalie Portman est alors le témoin d’une situation difficile engendrée par un conflit permanent et des peurs, et devient le réceptacle puis le catalyseur des postures échangées l’une vers l’autre entre la Jordanienne et l’Israélienne. Amos Gitaï, Natalie Portman et Hanna Laslo. Bac FilmsAmos Gitaï offre alors un regard très féminin sur la situation de l’  « ex-Palestine », avec son humanité et plein d’efforts vers l’autre, et où l’homme israélien en général est fustigé comme le grand coupable de la situation difficile de la région. Cristallisé qu’il est par la pellicule, en garde-frontière hargneux et peu respectueux de la dignité humaine. Et quand la Jordanienne pose à Natalie Portman la question du pourquoi connaît-elle l’hébreu alors que les Israéliens ne font pas l’effort d’apprendre sa langue (l’arabe), c’est la cerise sur le gâteau, concourant à fustiger davantage Israël comme le principal acteur de cette zone de conflit. Au bout de ce constat amer mais partiellement édulcoré, Amos Gitaï propose un cheminement possible vers la paix : via une meilleure écoute des femmes d’abord, dans leurs efforts mutuels de communication et de compréhension, et le retour à un idéal polyethnique qui disparut en 1948, c'est-à-dire le modèle de brassage ethnique, culturel et religieux qu’offrait la « Palestine » du temps où Israël n’était pas encore née (avant 1948). L’idéal de la « free zone » est finalement davantage artificiel par rapport au fond du film, même si cette zone de paix, à cheval entre l’Irak, la Jordanie, la Syrie et l’Arabie Saoudite, passe pour havre de paix et pour la destinée du road-movie. En extrapolant un peu Amos Gitaï et le choix de ce titre, free zone, on peut penser à une métaphore filée faite de ses mains : la « free zone » est la destinée des trois femmes mais aussi la preuve que les états arabes jouissent entre eux et entre leurs frontières d’une zone libre, sans conflit, sans douanes ni taxes. Un univers très loin de la zone frontalière séparant Israël et la Jordanie par exemple. Quoi de plus beau que de constater l’authenticité la plus parfaite de Natalie Portman pour son rôle, puisqu’elle est née à Jérusalem d’une mère israélienne et d’un père américain. Quant à Hanna Laslo, sans totalement mériter son prix d’interprétation féminine au festival de Cannes 2005, il faut toutefois la créditer du bel effort entrepris pour camper ce rôle difficile. Elle aussi est authentique.

légende photo ci-dessus : le réalisateur Amos Gitaï à gauche, Natalie Portman (milieu) et Hanna Laslo les actrices principales...tous en plein éclat de rires !

 Jeu d’acteur (ice) 

Natalie Portman (centre photo)   :):):):)

Hanna Laslo (droite photo / prix d'interpétation féminine Cannes 2005)  :):):):)

Hiam Abbass (rôle de la Jordnanienne /gauche photo)   :):):):(

Hiam Abbass, Natalie Portman et Hanna Laslo. Bac Films



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LA VERITE NUE (Atom Egoyan -2005-)

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Pitch         une affaire de meurtre brise la carrière de deux artistes, à la fin des années 50. Quelques années plus tard, la journaliste Karen O’Connor revient sur l’affaire…

TFM DistributionAvis         ce film est un polar sur fond de show-business, c'est-à-dire qu’autour d’une enquête il met aux prises non pas un flic mais une journaliste, face à des artistes suspectés de meurtre. Mais il souffre de deux problèmes majeurs, liés tous deux au traitement de l’intrigue. L’aspect investigation de la journaliste est trop poussif, ayant malgré tout son heure de gloire en toute fin de film. Et le côté chronique de deux artistes du show-business n’est pas assez fouillé, la peinture de Egoyan du show-biz des années 50 passe même pour superficielle. En mélangeant tout cela ça donne un film décevant, mais c’est sans compter sur une dernière demi-heure qui lui sauve la mise. Même si je ne cautionne pas ce genre d’élucidation finale concentrée en peu de temps, surtout quand cela semble venir comme un cheveu sur la soupe. Pour doper la qualité de la fin il aurait fallu que la mayonnaise ait pris entre côté investigation et chronique « show-business »…..car pris dans son ensemble, plus l’enquête de la journaliste avance moins on a envie de connaître la vérité. Quant à l’esthétique épicée du film, c’est à dire cette fréquente nudité des corps….elle n’est qu’un épice ajouté à un plat qui n’en a pas besoin. Cette nudité est un rajout artificiel presque hors de propos du film….mais c’est tellement plus vendeur auprès des médias J

  Jeu d’acteurs  

Kevin Bacon   :):):):(

Colin Firth   :):):(:( 

Colin Firth et Kevin Bacon. TFM Distribution

Alison Lohman (la journaliste)   :):):(:(

Alison Lohman et Kevin Bacon. TFM Distribution

Note 2nd visionnage : 0 pointé !

ð      ce polar « thrillerisé » est inéluctablement malade, car dès lors que l’on connaît le meurtrier, on n’a plus du tout envie de revoir le film afin de faire davantage attention au cheminement de ce fameux tueur. Pourquoi ?  eh bien parce que ce fameux meurtrier….est quasiment absent du scénario. Cela est aussi du à une investigation journalistique naïve.

Note suspense      :):(:(:(



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FACTOTUM (Bent Hamer -2005-)

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Avant-goût       ce Factotum est un dérivé d'un des romansID Distribution de Bokowski, les érudits font de ce roman une histoire quasi autobiographique de la vie l'auteurMatt Dillon parvient à bien illustrer la marginalité inspiratrice de l’écrivain trash Bukowski, en offrant une belle interprétation au centre d’un film décalé. On pourra regretter que la seconde moitié du film vire à un étalage de compagnes éphémères, alors qu’elle aurait du appuyer pour de bon sur les parcelles de force obscure transpirant de ce Matt Dillon durant la première demi-heure.

Matt Dillon. ID DistributionPitch        Hank Chinaski travaille comme manoeuvre dans des usines, ou des entrepôts pour s'offrir le luxe d'une vie qui consiste à boire, parier sur des chevaux, séduire des femmes, et surtout, écrire des histoires que personne ne veut publier.

Avis        il est dommage que Bent Hamer ait fait « soft » pour parler d’un marginal écrivant des nouvelles à l’image de sa vie….aux couteaux. La tonalité décalée sert une chronique sociale « trash » mais bizarrement édulcorée par Bent Hamer. Car on ne voit pas tout à fait la face cachée du rôle titre. S’il n’y avait que cela…. Le problème qui se pose est que le sujet du film est un homme flegmatique, sans envie ni passions, et écrivant des nouvelles dès lors qu’il a sa « chauffe » voire sa cuite. C'est-à-dire que par moment on a l’impression que Bent Hamer filme le vide… Mais j’insiste sur le ton décalé du film, qui selon moi bonifie énormément cette chronique sociale. Ce long métrage est selon moi dans la même veine atypique du cinéma indépendant américain, même si Factotum souffre de ne contenir et délivrer aucun message existentiel clair.

 Jeu d’acteurs 

Matt Dillon   :):):):(

Lili Taylor : :):):(:(



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NARC (Joe Carnahan -2003-)

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Pitch       dix-huit mois après une course poursuite tragique qui a coûté la vie à un nouveau-né, l'officier Nick Tellis touche le fond. Il survit tout juste grâce aux allocations. Sa femme souhaite qu'il ne travaille plus pour la police. Mais lorsque l'officier Calvess est tué, il est chargé de l'affaire. Il doit faire équipe avec le lieutenant Harry Oak, le coéquipier du policier décédé, connu pour son sens de la justice expéditive. Leur traque de l'assassin va les entraîner à travers les dédales de ruelles glauques et dans les crack houses où se dealent les drogues. Nick Tellis côtoie alors des délinquants lui rappelant lourdement son passé de drogué…

Avis        la première impression qui jaillit à ma figure était la qualité de la photographie, le dynamisme du montage, et une astucieuse association musique/images chocs. J’ai tout de suite senti la patte d’un ancien réalisateur de vidéos clips. Je me suis renseigné….et j’avais partiellement tort : Joe Carnahan n’a pas vraiment réalisé des vidéos clips mais des spots publicitaires. Mais le procédé d’accroche est sensiblement le même….. Pour tout vous dire ce montage dynamique m’a bluffé d’entrée de film. La narration parallèle entre la discussion de Jason Patric avec sa femme, allongé sur le divan, et son entretien avec ses supérieurs à propos d’une faute professionnel qu’ils lui imputent….m’a mis dedans. Mais ce bon rythme, cette succession d’images glauques sur fond de musique intrigante m’a fatigué, à force. Il aurait fallu varier cette esthétique et ce montage pour que j’apprécie mieux ensuite des touches de rythme effréné. Ceci dit c’est une patte que ce réalisateur a, et il mérite une étoile pour avoir tenté. L’autre étoile revient tout simplement à l’ambiance glauque et noire qui baigne ce film. Indéniablement réussi, notamment à travers le grossier flic incarné par Ray Liotta (co-producteur du film avec Tom Cruise). Pour le reste, certains jugeront que la fin rocambolesque est énorme, mais pour ma part j’ai déjà vu ce genre de dénouement final maintes fois. C’est du déjà vu d’une part, et d’autre part je sentais le coup venir dès le troisième quart d’heure de film, car le personnage de Ray Liotta ne me semblait pas du tout net d’entrée de jeu. Alors pour ceux qui avait anticipé comme moi cette fin, Joe Carnaham a voulu remettre une énième fin là-dessus, histoire d'être sûr de surprendre le spectateur. Ça n’a pas marché chez moi, parce que pour moi c’est beaucoup trop artificiel (rajout artificiel de sensations). C’est triste à dire mais les qualités de ce film ont été chez moi des défauts. Le dynamisme du montage m’a fatigué. Le dénouement final tant attendu m’a semblé très prévisible. Il reste quand même cette bonne entrée en matière (première demi-heure), cette noirceur de Ray Liotta, cette ambiance glauque et ces brins de musique poisseuses pour me motiver à ne pas descendre ce film plus que de raison. Je mets deux étoiles parce que ce film peut plaire aux adeptes des thrillers et des polars(car ça commence comme un polar, pour se finir en thriller...).

Note 2nd visionnage   0 pointé !

ð      passé la bonne surprise du montage dynamique et novateur (de type « videos clips ») et une fin qui était trop annoncée, il n’est pas dit que l’on ai envie de le revoir.

Note polar      :):):(:(

ð      le montage de Joe Carnaham est dynamique, trop dynamique malheureusement pour ne pas interférer négativement sur le cheminement de l’enquête, que l’on sent aller trop vite. Mais on a droit à une séquence astucieuse de 4 plans simultanés sur l’écran. Dans l’ensemble il manque une cible à ces enquêteurs pour exceller dans ce côté polar, car un vrai bon polar nécessite toujours un duel entre un enquêteur et la cible de son enquête, un duel qui se resserre petit à petit autour des deux hommes. Ici, le resserrement est traité en speed, et la cible manque cruellement de charisme.

Note thriller   :):(:(:(

ð      la tournure à suspense prise par Narc en fin de film est trop prévisible pour susciter une quelconque émotion, voire pour surprendre. Et le reste du film n’est qu’un polar modeste où l’on suit l’enquête menée par Nick Tellis (Jason Patric).

 

Ray Liotta. Mars Distribution

Ray Liotta (fusil à pompe en main) et Jason Patric (de dos)

 



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Win32.Hupigon-xg - (irj) : identification du trojan et aide

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L'ensemble de cette rubrique d'aide contre les virus a été transféré sur ce nouveau blog :

http://desosseurduweb.unblog.fr
Les articles sur les virus seront progressivement effacées de Fredhorizons
Mais sachez que cette rubrique est optimisée, améliorée et repart pour de nouveaux horizons sur ce nouveau blog desosseurduweb.unblog.fr

:)

Cette alerte virale fait bien des misères en ce moment. Et comme deux internautes m'ont demandé personnellement de les aider, voici un petit topo à vocation générale mais adapté à la destruction du Win32.Hupigon-xg -(irj).

:)

La manière de procéder qui suit a été testé et ne souffre d'aucun dommage collatéral.

:)

Comportement du virus partiellement identifié : ce trojan semble ne se dupliquer qu'une seule fois, même si je le suspecte d'installer à l'insu de l'utilisateur une barre des tâches "googlegoogletoolbar", dans les cas rares d'une présence durable dans l'ordinateur (ce serait une deuxième duplication). Lieu d'infection : il s’incruste dans le fichier SYSTEM32, le fichier central de Windows. Du coup, le supprimer est vain puisqu’il réapparaît toujours à chaque démarrage de l’ordinateur. Le fichier SYSTEM32 est en effet en relation directe avec le SYSTEM VOLUME INFORMATION de Windows, c'est-à-dire qu’à chaque démarrage de l’ordinateur il est restauré naturellement en parallèle de la restauration automatique de windows. Au sein du SYSTEM32, il se loge en ISSASS. 1ère duplication : il se duplique depuis le fichier sain et normal ISASS de Windows, en modifiant la terminaison Issas.dll en Isass.com. Ce que j'ai vérifié grâce à vous, lecteurs du blog !!

Identification par HIJACKTHIS : sur le logfile HIJACKTHIS ce trojan est caché dans un programme identifié comme un pseudo-système windows valide désigné par la ligne « O23 - Service: Network Provisioning DDE - Unknown owner - C:WINDOWSsystem32lsass.com »

Pour le détruire :

1/ redémarrez votre ordinateur

2/ quittez toutes applications internet que ce soit, en vérifiant même qu'il ne reste pas une seule icône AOL ou INTERNET EXPLORER en bas à droite de votre écran dans la barre des tâches (si les icônes y sont encore présentes faites clic droit dessus et faites « FERMER »).

3/ avec HIJACKTHIS, cochez la ligne suivante :

+ O23 - Service: Network Provisioning DDE - Unknown owner - C:WINDOWSsystem32lsass.com

4 / cliquez sur « FIX CHECKED ».

5 / quittez HIJACKTHIS

6 / faites une analyse antivirus (je vous conseille de le mettre en quarantaine sous AVAST ou de laisser bitdefender faire son travail si vous êtes chez eux).


7 / faites afficher les fichiers cachés de Windows : pour cela faites double-clic gauche sur POSTE DE TRAVAIL / OUTILS / OPTION DES DOSSIERS / AFFICHAGE / dans FICHIERS ET DOSSIERS CACHES cocher "afficher les fichiers et dossiers cachés" puis cliquer sur APPLIQUER).


8 / IMPORTANT ! Nettoyez votre registre avec CCLEANER……en profondeur. Pour ce faire, cochez :

+ FICHIERS TEMPORAIRES

+ COOKIES

+ HISTORIQUE

+ URLs TAPEES RECEMMENT

+ DEMARRER (du menu démarrer)

+VIDER LA POUBELLE

+ EFFECER LES FICHIERS INDEX.dat

+ HISTORIQUE DES SAISIES AUTOMATIQUES

+ DOCUMENTS RECENTS

+SAISIE AUTOMATIQUE DE LA RECHERCHE

+ AUTRE EXPLORER MRUs

+FICHIERS TEMPORAIRES

+ PRESSE-PAPIER

9 / Une fois tout cela coché, faites ANALYSER puis NETTOYER.

10 / désactivez la RESTAURATION DU SYSTEME (panneau de configuration / système / restauration du système  /  cochez DESACTIVER LA RESTAURATION DU SYSTEME / cliquez sur OK )


11 / redémarrez votre pc /  puis vérifiez si AVAST ou BITDEFENDER.com détectent à nouveau ce virus.

12/ si aucun virus n’est trouvé, réactivez la RESTAURATION DU SYSTEME



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