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INDIANA JONES et la Dernière Croisade (Steven Spielberg -1988-)

Publié le

 

***FICHE TECHNIQUE INDYENNE***

USA / 1988

AlloCinéRéalisation : Steven Spielberg

Scénario : George Lucas, Menno Meyies, Jeffrey Boam, Philip Kaufman

Casting : Harrison Ford (Docteur Henry "Indiana" Jones); Sean Connery (professeur Henry Jones Sr.); Denholm Elliott (Marcus Brody) ; John Rhys-Davies (Sallah) ; Julian Glover (Walter Donovan) ; Alison Doody (Docteur Elsa Schneider) ; River Phoenix (Le jeune Indiana Jones) ; Michael Byrne (Vogel) ; Kevork Malikyan (Kazim) ; Robert Eddison (Le Chevalier immortel) ;  Richard Young (Fedora) ; Alexei Sayle (Sultan) ; Michael Sheard (Adolf Hitler) ;  Pat Roach (Gestapo).

Budget : 48 millions $

Recettes : 500 millions $ hors produits dérivés

Box-Office France : 6,2 millions d’entrées (1988)

Producteur : Robert Watts (LucasFilms Ltd)

Producteur exécutif : George Lucas

Collection Christophe L.Musique : John Williams

Montage : Michael Kahn

Chef décorateur : Elljot Scott

Photographie : Douglas Slocombe

 

 

Avant-goût      si on peut suspecter Spielberg de jouer avec l’histoire, notamment par cette quête du Graal et cet autographe donné en plein autodafé par Adolf Hitler à Indy, tout cela reste du divertissement. Et dans ces cas-là ça devient du divertissement très haut de gamme, grâce à un savoureux cocktail d’épique, d’histoire, d’humour et d’action !

Pitch     Henri Jones Junior, alias Indiana Jones, est contacté par l’archéologue Walter Donovan. Celui-ci lui présente une tablette de grès datant du XIIème siècle de notre ère, qu’il vient de déterrer dans les montagnes du nord d’Ankara (actuelle Turquie). Ecrit en latin, le texte qu’elle comporte parle « d’atteindre le temple où la coupe qui contient le sang de Jésus Christ réside à jamais ». Cette coupe susnommée semble donc être la coupe utilisée par le Christ lors de son dernier repas, la Cène. Celle aussi qui recueillit selon la Bible son sang lors de sa crucifixion, c'est-à-dire le Saint Graal !  Selon Donovan cette tablette de grès aurait été rédigée par un moine franciscain, au XIIème siècle. Ce moine aurait recueilli le savoir du chevalier qui fut le seul à garder le Graal et à pouvoir sortir du désert pour parvenir jusqu’en France. Ce chevalier aurait mis 150 ans à sortir du désert…grâce aux propriétés du Saint Graal. Donovan convainc Indy de partir à la quête du Saint Graal, en affirmant notamment que son père Henri Jones Senior, qui enquêtait dessus, est retenu captif en Europe centrale…

Avis    tout friand d’histoire que je suis j’avoue sincèrement que cet opus est le plus élaboré des trois. Quoi de plus épique qu’une quête du Saint Graal !!  Cet opus est aussi plus épique, grâce à cette quête multiséculaire d’abord, grâce aux nombreuses difficultés rencontrées par Indy d’autre part. Steven Spielberg s’est fait plaisir et fait plaisir au spectateur à travers cinq séquences d’action vraiment haut de gamme. Haut de gamme car elles allient action pure et humour. Je parle des séquences de la poursuite à moto, celle du tank, le Messerschmitt qui se fracasse dans le tunnel, le Messerschmitt qui se prend un déluge de mouettes en plein cockpit, la bataille aérienne où Jones Senior (Sean Connery) manie drôlement mal la mitraillette.

Tout cela tourne en boucle, offrant près d’une heure d’adrénaline sans interruption. Avant tout cela on a droit à la traditionnelle méchante bête de circonstance : ici les rats, dans les catacombes d’une église vénitienne. Venise est aussi l’occasion de découvrir la jeune actrice irlandaise Alison Doody, qui crève l’écran avec son accent autrichien.

Et jusqu’au dénouement final très épique, voyant Indy réaliser les trois épreuves de Dieu menant jusqu’au Saint Graal, on a droit à un humour de gestuelle et rhétorique entre Harrison Ford et Sean Connery, qui au passage est très charismatique.

Au plan humour toujours, on a droit à la traditionnelle boutade spielbergienne contre les nazis, avec notamment un général qui se fait dégager à coup de poing dans la figure du haut d’un zeppelin sous le prétexte hilarant qu’il n’a « pas de papier ! » (Harrison Ford est alors déguisé en personnel de bord), on a un Messerschmitt armé jusqu’aux dents qui se fait dégommer…par la simple malice du père d’Indy (effraie des mouettes avec un parapluie, elles s’encastrent dans le pilote de l’avion), on a aussi un tank nazi qui se fait prendre d’assaut par un simple Indy cavalant à dos de cheval…On peut penser aussi à la séquence burlesque où Indy et don père son liés dos à dos sur une chaise se jouant des nazis en les narguant depuis leur cheminée pivotante.

 Je ne sais pas s’il faut que je revienne sur le dénouement final, vaut mieux ne pas trop en dire…surtout pour ceux qui ne l’ont jamais vu. Toujours est-il que l’équipe d’infographistes d’ILM a réalisé des prouesses concernant l’épreuve du saut.

  Jeu d’acteurs 

Harrison Ford :):):):)

Sean Connery :):):):)

ð      ces deux acteurs sont omniprésents, rejetant dans l’ombre les autres. En vrac je dirai une bonne prestation pour Julian Glover, Alison Doody et River Phoenix. Les autres ont eu beaucoup moins de temps pour se mettre réellement en valeur.

Keruit



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