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INDIANA JONES : Spielberg a fait Indy à défaut de James Bond !!

Publié le

AlloCiné:          « Je voulais réaliser un Bond, c’est une des raisons pour lesquelles je me suis lancé dans les aventures d’Indiana Jones. George Lucas et moi passions des vacances à Hawaï avant le lancement de Star Wars, en 1977, quand il m’a demandé ce que je voulais faire ensuite. Je lui ai répondu un film de James Bond. Il m’a alors raconté l'’histoire d’Indiana Jones pour m’empêcher de réaliser un Bond, et il m’a ainsi fait entrer dans son univers ».

 

-            -  « J’ai essayé deux fois de convaincre Cubby Broccoli de m’engager pour réaliser un Bond. La première fois, je l’ai rencontré en personne après que j’ai eu tourné Duel. Je lui ai dit que rien ne me plairait plus au monde que de faire un Bond, et il m’a répondu : “Nous n’engageons que des réalisateurs britanniques expérimentés !”. Et je n’étais ni britannique ni expérimenté ».

 

-          « Cubby m’a appelé pour me demander s’il pouvait utiliser dans Moonraker les cinq notes composées par John Williams pour Rencontres du troisième type. AlloCinéJe lui ai immédiatement donné ma permission. Je lui ai alors demandé s’il avait changé d’avis et me laisserait réaliser un film de Bond un jour. Il m’a répondu qu’il allait y réfléchir, et je n’ai plus entendu parler de lui… »

 

-          « Quand j’ai travaillé sur Indiana Jones et la dernière croisade, j’ai voulu faire une histoire entre un père et son fils, et je n’ai pas trouvé de meilleur père pour Indiana Jones que James Bond. C’est ce qui nous a décidé à choisir Sean Connery pour le rôle ».

-          A noter que Indiana Jones et la Dernière Croisade compte à son générique une incarnation de James Bond (Sean Connery), un allié de James Bond (John Rhys-Davies), une James Bond girl (Alison Doody) et trois méchants de la saga 007 (Julian Glover, Stefan Kalipha et Pat Roach).

 

 

SOURCE : Laurent Boouzereau, James Bond, l’art d’une légende : du story-board au grand écran, Flammarion, Paris, 2006.


 

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