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POLICE PYTHON 357 (Alain Corneau -1976-)

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Une bande-son diabolique qui connote avec noirceur un scénario complexe. Réalisation efficace (qui donne de la profondeur au scénario). Ce polar a sans doute inspiré l'univers du film policier français et d'outre-manche. Parce qu'on y trouve le côté sombre du métier de flic, avec la possibilité pour eux de passer outre les lois. Aussi parce que la bande son n'a pas vieilli, rythmant avec puissance la trame et faisant de certaines scènes des moments phares du film. Un très bon Yves Montand, hélas disparu...Petit bémol : l'élément perturbateur arrive sur le tard, du coup la première demi-heure m'a semblé lente. Mais c'était l'occasion pour le réalisateur Alain Corneau de donner de la profondeur aux protagonistes de son long métrage, tâche qu'Alain Corneau s'efforce toujours de bien faire dans ses films.
Jeu d'acteurs
Simone Signoret :):):):)
Yves Montand :):):):)




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I-ROBOT (Alex Proyas -2003-)

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UFD
Version pour ado de A.I : intelligence artificielle, avec là encore un robot plus humain que mécanique se retrouvant marginalisé par l'Homme comme par ses pairs.
Cette copie est bien pâle ! Le rendu global du film est très moyen. Cette série B de SF fait de "Huile" Smith un gros bras stylisé à l'américaine. On retrouve un leitmotiv usé : "le robot est l'avenir de l'Homme, il faut s'y faire !". Aucun apport idéologique à la SF et au questionnement sur l'avenir humain. Le fond ne suit donc pas. La forme est pas mal, même si le design visuel des robots est un pâle"copier-coller"  de A.I.  

 Voici un exemple du design visuel des robots.

Monsieur le réalisateur Alex Proyas, s'il faut vous en vouloir, c'est à votre scénariste qu'il faut s'en prendre, car esthétiquement parlant, tout va bien. A voir une fois.....histoire de...



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INFERNAL AFFAIRS (de Andrew Lau et Alan Mak -2003-)

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TFM Distribution

Un scénario riche : un gang est suivi à la trace par une brigade policière spéciale de Hong Kong, elle est informée en permanence par une taupe infiltrée dans ce gang. De même, cette brigade policière est infiltrée par une taupe à la solde du gang en question. Face à face à distance en perspective entre le gang et la brigade, entre les deux taupes.

Scénario riche mais partiellement exploité : une première demi-heure un peu niaise où le réalisateur pose le décor du film, ce qui est toujours à risque lorsqu'un scénario est aussi riche et complexe. Autre bémol : on suit davantage les affaires de la brigade que celles du gang, donc on suit, ou si vous préférez, on suit davantage la taupe infiltrée dans la brigade que l'autre taupe. Tony Leung joue cette dernière fidèle à lui-même, performant !

TFM Distribution Tony Leung

Une bande-son parfois lassante à force d'être presque contamment présente, mais qui donne du dynamisme aux scènes. Un dénouement final très abouti au plan scénaristique, la mise en scène de ce dénouement suit bien ! Globalement un film honnête avec une séquence finale très réussie (même si j'aurai préféré voir l'autre taupe resté en vie : verrons de quoi je parle ceux qui l'ont vu !). Film qui a inspiré Martin Scorsese : il en a fait un remake, avec un duel entre Matt Damon et Di Caprio. Sur vos écrans en novembre 2006 !!!

Jeu d'acteurs

Tony Leung  :):):):(

Andy Lau  :):):(:(



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TCHAO PANTIN (Claude Berri -1983-)

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Avis Du grand Claude Berri ! Sa mise en scène est sobre et sans fioriture, en un mot : efficace ! On apprend à connaître deux personnages solitaires à travers la sympathie qu'ils éprouvent petit à petit l'un pour l'autre. Le premier, Lambert, pompiste dans une station-service, noie son ennui et bien d'autres choses dans l'alcool. Ce rôle est joué par le brillant COLUCHE, très inspiré, qui mérite son césar de meilleur acteur (1984). Le second, Ben Soussan, est un jeune paumé qui bosse en sous-main pour Rachid, un patron de bar tenant un trafic de drogue. Ben Soussan, joué par Richard ANCONINA, lui sert de "mule", en plus des autres broutilles qu'il lui demande de faire...
Ces 2 paumés sympathisent et une amitié sincère naît peu à peu...jusqu'au drame. Coluche, alias Lambert, voit alors rejaillir en lui son ancienne vie. Il finit alors par dévoiler la face cachée du pourquoi de son alcoolisme, il se remet en question et laisse réapparaître en lui son ancienne vie de flicard. On glisse alors dans une trame scénaristique de plus en plus noire !
Deux acteurs brillants, une Agnès Soral pas pâlichonne et quelques apparitions du grand Philippe Léotard. A voir et à revoir sans hésitation !

Avec La BALANCE (Nathalie Baye, Philippe Léotard), vous avez avec ce TCHAO PANTIN deux des plus grands films noirs de l'histoire du cinéma français !

Jeu d'acteurs:

Michel Colucci ****

Richard Anconina ****

Philippe Léotard ****

Agnès Soral ****



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Basketball Diaries (Scott Kalvert -1995-)

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Un Scott Kalvert avec une réalisation très inspirée...normal il s'est inspiré de la vie de l'authentique Jim Carroll. Film inspiré d'une histoire vraie où l'on voit ce Jim Carroll, interprété par Leonardo di Caprio, plonger petit à petit et irrémédiablement dans la drogue dure (coc, héro, cachetons...). Il en arrive même au point de se détruire au plan de son équipe lycéenne de basket.
Bien qu'adepte du basket de compèt' il finit par se droguer pendant les entraînements et les matchs. Bande-son très appropriée au contexte du film, illustrant tantôt les moments de détresse de di Caprio, tantôt des moments de douleur, de solitude, d'angoisse, voir de "manque"... Plusieurs bons points à noter : le dynamisme du scénario et les maquillages et costumes de Di Caprio(tantôt camé, tantôt balafré, tantôt "propre". On pourrait ajouter aussi la grande performance d'acteur de Di Caprio ainsi que le message sensibilisateur du film. BasketBall Diaries dénonce les méfaits de la drogue tout en n'entrant pas dans des détails qui n'auraient leur place que dans un documentaire. Ici , dynamisme des scènes et message porteur qu'elles véhiculent font de ce BasketBall Diaries un bon moment à passer !

Si vous voulez découvrir les talents de Di Caprio avant l'heure, n'hésitez pas, c'est LE film à voir ! Véritable rôle de composition pour lui...

Jeu d'acteurs:

Leonardo Di Caprio :):):):) 

Mark Wahlberg  :):):(:(



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PRENDRE FEMME (Ronit Elkabetz -2004-)

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Un film magistral ! Ronit Elkabetz est très connue en Israël, faites comme moi, partez à la découverte de cette actrice formidable. Prouesse d'actrice, mêlant sévérité et sensualité. Elle m'a subjugué tant elle se retrouve dans des situations très diverses, qu'elle joue avec une telle singularité ! Tantôt elle souffre, tantôt elle réchappe à la dureté de sa vie.
Un film polémique : il a alimenté une polémique, lors de sa sortie en salle, en Israël, en 2004. Elle joue l'épouse d'un Juif rigoriste. Elle demeure du début jusqu'à la fin du film en opposition directe et radicale avec son mari. Elle renie presque les subtilités et obligations de la religion juive, auxquelles son mari, joué par le très bon Simon Abkarian, tient à rester fidèle. Devant ses enfants, qui n'adhèrent pas à sa fidélité à la religion juive, il semble souvent résigné, voir abattu. Mais il pense que sa femme les monte contre lui. L'avenir de sa famille se joue, à ses yeux !
Ronit Elkabetz est pleine de souffrances intérieures, qu'elle fait exploser par ci par là dans le film, souvent avec authenticité. Quelques apparitions de Gilbert Melki, dans le rôle de son ancien amant... Un film à l'effet psychologique crescendo, avec une tension conjuguale envahissant de plus en plus l'écran.  Le film est dur moralement mais est très abordable...

Sophie Dulac ProductionsRonit Elkabetz, actrice-réalisatrice sur ce film dont la suite est en préparation.

Un long métrage très surprise pour moi, duquel se dégage de Ronit Elkabetz une sensation de vérité, de souffrance, en un mot : de puissance !!
Jeu d'acteurs:
Ronit Elkabetz ****
Simon Abkarian ****

FC



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LES COMPERES (Francis Veber -1983-)

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Avis: Un film gentillet, qui est parfois marrant. Idéal à voir en famille. Un humour vieillisant. Un Pierre Richard qui fait plaisir à voir (surtout quand il se prend un poteau en pleine figure !). Trop gentillet, trop policé, ce film garde indélébilement la marque d'un humour qui a vieilli. Ses rediffusions mutiples à la télévision n'ont pas arrangé les choses. L'effet de suprise nous étant enlevé, ce fim devient dur à voir et revoir. Mais à voir quand même, attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit !!


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LES FUGITIFS (Francis Veber -1986-)

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Pierre Richard et Gérard Depardieu. Collection Christophe L.
Avis: à voir un fois, l'effet de surprise n'a plus d'effet sur moi. Je l'ai vu et revu à la télévision ! Vaut 2 étoiles pour une première vision, non ? Humour vieillote..., esthétique visuelle vieillote, mise en scène grossière, un Depardieu bouru..j'arrête là j'vais avoir un infractus !


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X-Men (Bryan Singer -2001-)

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Il est difficile de croire l'existence de tels mutants parmi l'espèce humaine mais c'est bien amené dans le film. C'est un bon point pour le surdoué Bryan Singer ! Adaptation réussie du célèbre comic qui voit des humains frappés par le facteur X mutagène être marginalisés par la société de leur temps. Deux camps de mutants s'offrent à nous : le clan de Cérébro et celui de Magnéto (qui passe pour le méchant de l'histoire). Deux rôles joués avec charisme par deux acteurs qui ont de la bouteille, si j'puis dire ! Une bonne introduction à l'univers des X-Men, ce qui est normal en soi pour une première adaptation cinématographique. Mais un premier volet moins bon que le second (X-Men 2). Il est plus lent, avec des scènes d'action moins impressionnantes visuellement. Vous ne verrez pas la qualité des effets spéciaux de Spider man 2 par exemple. Un personnage comme Tornade est plus charismatique dans X-Men 2. Un "Dent de sabre" qui fait bonne impression (surtout dans la scène contre Logan, dans la neige, en début de film). Un bon moment à passer, film avant-gardiste (allie action et fantastique à une trame aux dialogues non-nazes).



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L'arme fatale 2 (Richard Donner -1989-)

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Pitch        
Deux flics de Los Angeles mettent la main sur une affaire de trafic de drogue menée en sous-main par le secrétaire des affaires diplomatiques du consulat américain d'Afrique du Sud. Scénario mêlant action et suspense.

Pour un film de 1989, aucune scène n'a vieilli. Demeure un film phare de l'époque des grands films d'action. Des acteurs dynamiques donnent du souffle à la trame : Joe Pesci, alias Léo Gets, nous sort dès sa scène d'entrée "tout ce qui s'achète Léo le gets". Il est le boulet sympathique du film, très absurde en soi, mais très bon ! Plusieurs accélérations de scénario mais c'est normal et souhaitable pour un film d'action, d'une, et de deux, ces accélérations de scénario ne rendent pas le film absurde. Quelques scènes paraissent grosses comme une maison, mais elles sont souvent bien amenées : par exemple quand Riggs (Gibson) parvient à se défaire d'une camisole de force alors qu'il était sous l'eau et presque condamné. Riggs avait déjà réussi ce tour en début de film, prenant même des paris (gagnants) avec ses collègues. Un méchant très charismatique, qui par sa noirceur et son souci organisationnel, campe le rôle d'un adversaire redoutable pour Riggs et Murtof (Danny Glover). Ce méchant donne du poids au scénario. Bravo au scénariste ! L'arme fatale 2 est peut-être le plus réussi de tous.



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